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16, 17 Avril

Grosse queue
"Plan à 3"
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Comment je suis devenu une salope

Non, le titre plus exact, c'est : comment j'ai réalisé que j'étais une salope. Je l'étais depuis toujours, mais je ne le savais pas. J'étais un mec tout ce qu'il y a de normal, ni beau ni moche, honnête et respectable, et hétéro 100 % (je le suis toujours, d'ailleurs, en plus vieux). J'aime les femmes en général, et en particulier une seule à la fois. Je n'ai jamais regardé un homme, si beau soit-il, avec envie. Mais voilà : j'aime le sexe de l'homme. J'ai beaucoup tripoté le mien, et j'ai fini par avoir envie d'en tripoter d'autres. Ce n'était pas très précis comme désir, et pendant longtemps ce n'est pas allé plus loin. En ce temps-là les homos se cachaient. Je n'en connaissais aucun. Je me suis baladé dans les endroits où on disait qu'ils étaient, le soir, sans faire la moindre rencontre. Je précise en passant que ce temps-là était une époque lointaine où le sida n'existait pas et où la capote était un gadget un peu superflu. Après, ça a changé.
Un jour, enfin un soir, j'étais marié, mais ma femme était en vacances et moi en manque, j'ai pris ma petite voiture et je suis allé sur le parking, devant l'entrée d'un parc de mauvaise réputation. Il n'y avait aucune lumière. Je suis resté dans la voiture, pour inspecter les lieux du regard. Pas un mouvement. Ça a duré de longues minutes. J'allais me décider à sortir, quand j'ai vu des pieds. Pas un homme, non, rien que ses pieds, il portait des tennis blanches et c'est tout ce qu'on voyait dans le noir. Les tennis sont passées, se sont éloignées. Puis elles sont revenues, reparties. Pas de doute, elles décrivaient des cercles autour de ma voiture, de plus en plus près. Mon coeur battait fort. Quand les pieds ont disparu, l'homme était tout près. J'ai ouvert la portière côté passager, et un jeune homme s'est glissé à l'intérieur pour s'asseoir à côté de moi. "Je ne suis pas habitué" j'ai dit, comme s'il fallait que je m'excuse. Il avait mis sa main sur ma cuisse.
On est sortis, on est entrés dans le parc silencieux, je pensais qu'on allait se planquer dans les fourrés un peu plus loin mais il n'avait pas l'air d'en avoir envie. Il s'est arrêté en plein milieu de la pelouse, où j'avais l'impression qu'on pouvait nous voir à des kilomètres. Mais la nuit était bien profonde. Il m'a fait face, a ouvert sa braguette, a sorti sa bite. J'ai fait pareil. Il m'a pris la bite. Horreur ! je ne bandais pas du tout. Vous me direz c'est normal, pas si vite. Mais pour moi, c'était anormal : je bandais toujours très vite. Le mot que j'ai entendu le plus, avec les filles, c'est "Déjà ?". Au début, je veux dire. "Déjà" à la fin, je l'ai entendu aussi, surtout dans ma jeunesse, mais pas trop souvent. Bref, était-ce la nouveauté, l'émotion, l'inquiétude de ce qui allait m'arriver, la crainte d'être vu, toujours est-il que ma queue restait désespérément molle. La sienne en revanche grossissait et durcissait dans ma main. La première bite que je touchais. Je me souviens encore de sa consistrance, lisse, ferme et régulière, j'avais eu l'impression d'un bout de caoutchouc. Il me dit "Prends-la dans ta bouche" et j'obéis aussitôt. Je me mis à genoux et m'exécutai. J'aimai tout de suite cette chose à la fois douce et rigide que je suçais en salivant. Il me proposa d'aller plus loin, il s'assit sur un banc tandis que je m'installais à genoux entre ses cuisses. Il parlait beaucoup, commentait et me guidait, me disait ce que je devais faire. Je faisais de mon mieux, excité dans ma tête mais toujours pas bandant. Il finit par jouir, ma bouche se remplit de son sperme gluant et chaud que j'aspirai un peu trop fort, car il m'arrêta. Alors, comme il me l'avait demandé, je gobai ses couilles et les léchai avec son sperme mêlé à ma salive. Il gémissait de plaisir. Moi j'étais dans un état second, heureux d'avoir fait cette première expérience, heureux de ce plaisir trouble que j'y avait pris, un peu insatisfait de n'avoir ni bandé ni joui. Ce qui est certain maintenant, c'est que j'avais envie de recommencer, même si je n'y pensais pas à ce moment. J'étais dejà accro.
Je me suis demandé ce qui se serait passé si, dans de meilleures conditions, plus de confiance, plus de confort, je m'étais mis à bander. Peut-être que toute ma vie homo en aurait été changée. Peut-être pas avec lui, qui de toute évidence était actif, mais avec d'autres... Ou peut-être n'avais-je suivi que ma pente naturelle, qui était de me mettre à genoux, à genoux pour prendre la bite de l'homme dans ma bouche. À genoux ou à quatre pattes.

Malgré les bains de bouche et les brossages de dents, j'ai gardé le goût du sperme dans ma bouche pendant des jours. J'ai eu d'autres expériences, toujours rapides, à la sauvette, où je retrouvais mon plaisir indéfinissable. Les mecs étaient jeunes ou vieux, plus ou mons moches, ça m'était égal, je n'étais pas là pour en tomber amoureux, mais pour les faire jouir dans ma bouche. Quelques-uns ont voulu me baiser aussi, mais peut-être aussi ignorants et débutants que moi, ils n'ont pas fait grand-chose. Nous devions tous évoluer dans un milieu d'amateurs, les vrais avaient leurs propres réseaux sans doute.
Un jour, j'avais pris un rendez-vous chez un nommé S. pour lui sucer la queue. Un type pas mal, avec une très belle bite. Je me suis mis à genoux. Mais lui ne se contentait pas de se laisser pomper en attendant que le plaisir vienne. Lui, il dirigeait, il donnait ses ordres, me retenait ou me pressait, en peu de mots et sans élever la voix, mais je ne pouvais qu'obéir. Il me giflait sans brutalité, me tenait par la nuque pour m'obliger à enfourner sa bite jusqu'au fond de ma gorge. Il me frappait les joues avec. Moi, bouche grande ouverte, je cherchais à la happer. Et c'est là, en faisant aller ce phallus sublime entre mes lèvres, que j'ai soudain pris conscience que j'étais à ma place, que j'y étais bien. Ma place était à genoux, une bite dans la bouche, à obéir et prendre des gifles. J'ai su alors que rien ne me rendrait plus heureux. Il me restait qu'à apprendre mon métier de salope. Ce mot, je l'avais déjà entendu ça et là, au hasard de mes rencontres. Maintenant je savais que j'en étais une.
Je suis revenu souvent chez S. Il a fait mon éducation petit à petit, au gré de son plaisir. Il m'a fait déshabiller entièrement, chose que je ne faisais pas quand je me contentais de sucer, il m'a donné des fessées. Il m'a enculé, et lui ne faisait pas semblant. Il pinçait mes seins. Avec lui j'ai reçu des coups de cravache, de martinet, j'ai été attaché, couvert de cire de bougie. Alors que j'étais en train de le sucer, il se retirait soudain et m'ordonnait d'attendre. Je restais immobile, bouche ouverte. Un jet chaud arrivait sur ma figure, remplissait ma bouche, coulait sur ma poitrine, mon ventre.J'avalais la pisse âcre et salée de mon maître, jusqu'à la dernière goutte qui arrivait à ma portée. Il me jetait une serviette pour m'essuyer, et remettait sa bite à sa place, dans ma bouche. Quand il avait joui, je gardais sa queue encore agitée de spasmes dans ma bouche, jusqu'à ce qu'elle se calme, se détende et débande lentement. Je n'ai jamais parlé d'amour dans tout çamais à cet instant j'éprouvais un véritable amour pour ce sexe quime donnait autant d'émotions et de plaisirs.

Je ne sais pas si mon histoire vous intéresse. J'y reviens quand même. Vous me cracherez dessus, vous vous moquerez de moi, allez-y, je suis fait pour ça. L'humiliation est mon lot. Je me mets à genoux, à quatre pattes, nu, je fais ce qu'on me dit et je subis ce qu'on ne me dit pas. Non, je n'aime pas prendre des coups, je n'aime pas lécher des pieds crades, ni boire de la pisse, ni lécher une bite qui vient de m'enculer. J'ai encore des réticences de tous ordres. C'est le "normal" de la vraie vie qui est toujours présent, et c'est ce qui donne tout l'intérêt à ma soumission. C'est la contrainte exercée par mon maître qui me force à accepter toutes ces humiliations : la contrainte exercée par la fessée ou la cravache, la contrainte de la persuasion. Mon maître le veut, donc je dois accepter, mon rôle est de lui obéir et de lui donner du plaisir. Alors je subis les volontés de mon maître, et je suis heureux lorsque je franchis cette épreuve. Mon maître, celui qui m'éduqua (plus ou moins sans le savoir) était un vrai dominateur, mais ni une brute ni un sadique. Il savait s'arrêter. Du coup, j'ai souvent regretté qu'il ne me force pas davantage lorsque, parfois, je feignais de ne pas vouloir, afin simplement de corser le jeu, ou que j'avais de vraies réticences, que j'aurais vite dépassées avec quelques claques. D'où l'importance de s'entendre sur les règles du jeu.

J'ai eu ensuite un nouvel amant, je dis un amant parce que ce n'était pas tout à fait un maître. J'avais déménagé, je l'avais trouvé, après notre première rencontre j'avais décidé qu'il ne reviendrait pas : petit, gringalet, mais ce n'était pas le problème, il était trop doux, trop gentil, pas du tout dominateur. Quand je lui avais dit "Je suis une salope" il avait répondu "Mais non, mais non". De quoi se décourager. En plus, il avait une toute petite bite, il m'avait enculé et je n'avais rien senti. Mais il a voulu revenir, et j'ai dit oui. Finalement, sa bite n'était pas si petite, et elle était bien dure. Avec le temps, je l'ai convaincu qu'il était bon pour moi de recevoir de bonnes fessées. Il voulait l'exclusivité, je lui ai accordée (les rencontres, où j'étais, n'étaient pas faciles) et je lui ai fait un papier-contrat par lequel je me donnais complètement à lui, sans mettre tous les détails auxquels je pensais et qui l'auraient peut-être effarouché. Il était content et nous avions des rencontres chaque fois plus torrides. Faute d'être vraiment dominé comme j'aime, j'aimais de plus en plus les gestes de l'amour : les caresses et les baisers, les étreintes étroites, les mots chuchotés. Je n'ai jamais été amoureux d'un homme, mais je n'ai jamais été aussi près avec mon amant : j'étais totalement amoureux de lui quand il était près de moi, quand il me faisait l'amour, mais je n'aurait pas vécu avec lui. Et puis la vie va, j'ai encore déménagé, nous avons cessé de nous voir. Je ne croyais pas le regretter autant. Avec le temps, je suis sûr que j'aurais fait de lui un vrai maître bien sévère. Depuis, je fréquente un sauna, où je peux trouver des hommes aussi vieux que moi, et happer des bites de toutes sortes, les prendre dans ma bouche, parfois dans mon cul, et même trouver des hommes gras et moches que je peux enlacer et embrasser avec passion, pour retrouver ce sentiment d'humiliation où je trouve tellement de plaisir.

Nando

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