Cyrillo

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Changement de cap

1 - La rupture.

Il fait froid je frisonne, je me suis endormi dans mon bain. Je me suis encore disputé avec ma copine que je viens de renvoyer chez elle, la vie devenait impossible avec elle. Aujourd'hui, vendredi, je me suis retrouvé à midi avec 3 de mes collègues au restaurant. Nous avons passé un moment agréable et au moment de nous quitter Joël et Philippe m'ont laissé seul avec Christophe. Au fait je m'appelle Jean, j'ai 28 ans, brun, 1,80 m et 71 kg, voilà pour les présentations.
Jean je peux te parler comme à un ami ?
Bien sûr, qu'est ce qu'il y a ?
Voilà, depuis quelque temps tu n'es plus comme avant, enjoué, rieur, tu es devenu morose tu n'échange plus avec nous, tu ne sors plus avec nous. C'est comme si ta copine Claire avait fait le vide. Jean est tu heureux ?
C'est comme si je venais de recevoir un coup de bâton sur la nuque, je manque d'air, je me sens perdu.

Christophe, je suis perdu en effet, avec Claire au début c'était très agréable et depuis 6 mois elle me mène une vie d'enfer, soupçons, scènes, elle ne veut plus vous recevoir, ne veut plus sortir, elle me bouffe. Sexuellement ça va, même trop le matin elle me pompe pour être sûre que je ne vais pas courir ailleurs. J'en peux plus. Ma voix s'est coupée, heureusement que nous sommes au fond de la salle de restaurant, j'ai les yeux pleins de larmes.
Jean, reprends-toi, ne te laisse pas bouffer, je sais que tu aimes les musées et la peinture, voilà un billet pour l'exposition Turner, vas-y cela te fera du bien.
Mais on est vendredi midi il y a encore une réunion cet après-midi.
Je sais, avec Joël et Philippe on a décidé de faire notre réunion sans toi et toi tu iras à l'expo. Personne ne te cherchera on s'occupe de tout, va te changer les idées et commence à réfléchir à ton avenir.
Mais je ne peux pas.
Jean, c'est décidé vas-y tu me raconteras et me diras si tu as aimé.
Je l'aurais presque embrassé.
Je suis allé à l'expo, magnifique, j'ai pris mon temps et en sortant j'ai flâné un peu. Quand je suis rentré Claire était déjà à l'appartement et m'a demandé où j'étais passé, j'ai menti en disant que j'étais au bureau, elle m'a dit qu'elle avait appelé et qu'on ne me trouvait pas. C'est comme si cet après-midi de liberté n'avait pas eu lieu, je lui ai dit qu'elle me gonflait et j'ai décidé de prendre un bain pour me détendre, je suis passé dans la chambre, j'y ai laissé ma serviette en cuir et j'ai abandonné mon costume sur le lit. Mon Bain coulait, j'ai voulu prendre des sous-vêtements dans la commode de la chambre. J'ai ouvert la porte et j'ai trouvé Claire en train de fouiller dans mes poches, j'allais intervenir quand elle a ouvert ma serviette en cuir pour sortir mon téléphone portable, elle connaît mon code secret, elle était en train d'écouter mes messages. Mon sang n'a fait qu'un tour. Je lui ai demandé si elle avait perdu quelque chose, elle s'est retournée bouche ouverte.
Je, je.... Elle ne trouvait pas ses mots.
Claire je vais te dire, depuis six mois tu me fais vivre une vie de dingue, je n'ai plus un moment de liberté, je ne vois plus mes copains, tu as fait le vide autour de moi, ma vie est devenue un enfer, je ne peux plus continuer comme ça.
Parlons en de tes copains.

Là j'ai piqué une crise, j'ai ouvert son placard, j'y ai pris son grand sac de voyage et j'ai entassé toutes ses fringues. J'ai fait un tour dans la salle de bain à temps, la baignoire était presque pleine, j'ai pris tous ses flacons parfums, crèmes et autres et j'ai tout jeté dans son sac, j'ai fait le tour de l'appartement en prenant tout ce qui était à elle et j'ai tout jeté dans son sac.
Claire a toujours voulu garder son appartement qu'elle avait avant de me connaître, elle va pouvoir y retourner. Encore un dernier petit tour, j'ai jeté le sac à ses pieds.
Maintenant tu retournes chez toi, et ne t'avises plus de revenir ou de me téléphoner, je ne suis plus là pour toi ADIEU, CASSE TOI, JE NE VEUX PLUS TE VOIR.

Elle ne bougeait pas j'ai pris sa veste et je lui ai lancée à la figure, barre-toi t'as compris ?
Comme elle ne bougeait pas j'ai pris le sac, j'ai ouvert la fenêtre qui donne sur la rue et j'ai balancé le sac sur le trottoir, il n'y avait personne dans la rue. J'ai entendu le bruit de verre, ses flacons de parfums n'ont pas résisté aux quatre étages.
Bon maintenant, tu te barres par la porte ou tu suis tes bagages ?
Elle m'a regardée complètement ahurie et s'est précipitée vers la porte.
Hop hop hop, mes clefs, tu n'en as plus besoin.
Elle a fouillé dans sa poche et me les a jetées à la figure, j'ai eu juste le temps de m'écarter. Au moment de sortir elle m'a traité de pauvre type, et que j'avais intérêt à faire du sport si je voulais lever une nana parce que je commençais à avoir des poignées d'amour. Elle est sortie ne claquant la porte.

J'étais dans un état nerveux pas possible, je me suis rappelé mon bain, j'ai filé m'allonger dans l'eau chaude où je me suis endormi.
Maintenant il est 20 heures je me sèche m'habille, je me sens mieux maintenant qu'elle est partie, comme libéré. Je sers un verre de whisky et je repense à tout ce qui vient de se passer depuis ce midi. Christophe a eu raison de me parler, ces trois-là sont réellement des amis, ils n'ont pas voulu que je devienne un toutou coupé de tout le monde. Tiens je vais appeler Christophe.
Christophe ?
Oui, c'est toi Jean qu'est ce qui t'arrive ?
Je viens de larguer Claire, je l'ai surprise en train de fouiller mon costard et d'écouter mon répondeur sur mon portable je l'ai foutu à la porte et je me sens soulagé, je voulais te remercier.
Wouah, tu vas vite en besogne mec, faut fêter, ça je passe te prendre et on va se faire un restau, je suis chez toi dans une demi-heure.
Je vais pour répliquer, il a déjà raccroché, après tout il a raison, je vais me changer les idées.

Une demi-heure, il sonnait, je l'ai rejoint et on a passé une soirée très enjouée, il m'a fait rire, en sortant on est allé dans un pub, on a pas mal picolé, puis il m'a ramené chez moi.
Avant de partir il m'a pris dans ses bras et ma regardé droit dans les yeux en me disant.
Jean est retour parmi les siens, Jean est de retour chez les vivants, c'est les copains qui vont être contents, bonne nuit mec.
Je suis monté je me suis couché tout de suite, j'étais un peu cuit mais heureux, libéré.
Je me suis réveillé ce matin, j'avais un peu la gueule de bois. Un bon café, une douche en me séchant, je me suis regardé dans la glace, la garce avait raison, je commence à prendre du bide.

Il y a un club de gym à 600 m de chez moi je vais y faire un tour, avant de connaître Claire j'allais régulièrement dans une salle de gym et elle m'a fait abandonner mon entraînement, je vais m'y remettre sérieusement.
Je m'habille sport, je prends un short, des baskets, un sweet, et une serviette et hop direction la salle de gym.
Le lieu est sympa, plantes vertes, musique, une hôtesse m'accueille me propose un abonnement, les prix ont augmenté depuis la dernière fois, mais bon. Voulez-vous commencer maintenant ?
Ma foi oui.

Ok je vous donne une serviette, jaune les vestiaires hommes sont derrière le comptoir et quand vous vous serez changé, vous venez me voir et je vous confierai à un professeur à tout de suite.

Petit tour aux vestiaires, propres, lumineux je me change et serviette sur l'épaule, je reviens vers le comptoir. L'hôtesse me fait un grand sourire, elle appelle un professeur qui vient nous rejoindre. Présentations, le prof me demande quel est mon but en venant dans une salle de gym, je lui réponds que je viens pour garder la forme et faire disparaître des traces de graisse. Il me regarde en souriant et me dit que cela ne devrait pas poser de problème il n'y a pas grand-chose à perdre. Commence une séance de travail avec mon mentor qui ne me lâche pas, au bout de quarante minutes il me dit que c'est bon pour une première séance et qu'une douche et un sauna me feront du bien que la salle est ouverte le dimanche matin qu'il sera là et si je veux on poursuivra l'entraînement. J'accepte avec joie et le quitte en lui disant à demain. Cela fait six mois que j'ai repris la gym et la muscu, je me sens mieux, maintenant j'y vais le mardi et jeudi soir en sortant du boulot et le samedi et dimanche matin. J'ai retrouvé la ligne et des pecs à faire pâmer les nanas.

Dimanche matin il n'y a pas grand monde dans la salle c'est vrai que c'est l'ouverture et 8h30 un dimanche c'est un peu tôt. Maintenant je m'entraîne seul, je suis sur un banc à soulever une barre que j'ai un peu trop chargée, mes bras se tétanisent, je crois que je vais tout lâcher, quand deux mains venues d'on ne sait où soulève la barre qui m'écrasait la poitrine et m'aident à reposer la barre sur son support.

Je me redresse un type sympa me regarde ne souriant et me dit.
Il était moins une, faut pas charger la barre autant quand on est seul tu veux qu'on s'entraîne ensemble ?
Ok c'est sympa merci, moi c'est Jean et toi.
Moi c'est Luc, tu viens souvent ici ?
Le mardi et jeudi soir et le samedi et dimanche matin et toi ?
Moi je viens tous les midis c'est pour ça qu'on ne s'est pas vus jusqu'ici.
De fil en aiguille nous avons sympathisé et depuis nous nous entraînons ensemble en semaine...

JOAO

Rêve ou réalité, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES
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