Cyrillo

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Horse... Cheval. Men... homme...

Tu n'es pas à au club hippique de Paris, mais à Amsterdam où le club "cockring" produit un dimanche par mois une party en l'honneur des hommes à bite de cheval !
Et sans trucage ! C'est "chaussure seulement" !
Les chaussettes sont aux pieds, pas dans les calbutes !

En week-end, mon chum et moi allons parier sur quelques grosses montures avant de retourner à Paris.

A 15h, direction la porte, le vestiaire et c'est striptease immédiat.
Le tout porté au vestiaire, tu te retrouves à poil dans ce bar discothèque du quartier rouge.

Le ton est donné quand tu arrives au bar, le barman est nu comme un ver planté dans ses rangos.
Que dis-je, comme un anaconda, il se déplace vers toi et sa longue bite vient taper sur ses cuisses à chaque pas.
T'as du mal à le regarder dans les yeux ?
Pas grave, tout le monde est là pour mater de la grosse teube.
T'as du mal à maîtriser ton érection ?
Pas grave c'est aussi le thème, bander comme un cochon, comme un poulain plutôt.

Ca ne traîne pas, tu commences à peine à siroter ton godet qu'autour de toi les mecs se chauffent, seul ou à plusieurs.
Il y en a un qui n'est pas encore dans l'ambiance, il tente de cacher sa queue dans ses mains sauf qu'il bande puissamment et qu'il lui faudrait 5 mains pour dissimuler le molosse.

Bien qu'habitué à ce genre d'ambiance, je me sens dépaysé, comme pour la première fois.
J'ai la bite au garde à vous, j'ai l'impression que mon cockring a rétréci au lavage ! Autant le virer.

Quitte le bar et descends dans la discothèque.
D'habitude les clubbers s'y déchaînent, là les pornstars du dimanche font leur tour de chauffe.
Au pas, les types déambulent la teub en avant.
Comme un film accéléré, "ça groupir grave et vite".
Ca mate, se frôle, se branle, se colle, se baise.

On est loin des haras ruraux mais chics où les chevaux trottent élégamment sous l'oeil émerveillé des bourgeois en costard...
T'es dans un gros bordel où les étalons en rute se niquent sauvagement sous l'oeil ahurie des touristes en découverte.

Là tu pries Satan pour qu'il y ait du gel et des capotes xxl à disposition. Ouf, c'est bon.

Je joue avec mon mec, il me taille une pipe et je kiffe grave.
Si j'aime les touzes, il reste mon meilleur coup et il ne faudrait pas qu'il continue plus longtemps sous peine de voir la fête s'abréger...

La piste de danse, les passages et recoins sont bondés et l'orgie commence.
Un grand lupanar pour huit trône, les corps s'entremêlent, cette tête elle va avec quel corps ? À qui est cette bite dans ce cul ?
Non franchement t'as autre chose à faire que de jouer à "Mister patate". Au cul ! Maintenant !

C'est une danse. De mains en mains, de bouche en bouche, tu es porté aux quatre coins de la salle, tu tentes un échange avec celui-là, refuse le pas avec cet autre, t'attarde dans cette gorge profonde, puis file jusqu'à arriver à ton kif parfait fait homme.

Deux mètres nous séparent, des hommes aussi.
Nous ne pouvons avancer plus l'un vers l'autre et pourtant nos regards se rapprochent, se touche.
Il a un type à genoux sur chaque godasse qui lui bouffe les couilles et la bite.
Idem, un obstacle suceur me barre la route, des mains partout comme des lianes m'immobilisent.
Alors l'idée d'un jeu commence. Plutôt que de se jeter l'un sur l'autre en écrasant nos partenaires, tout devra se jouer avec les yeux.
La connexion se fait et c'est génial.

Je chope plus fort la tête de mon suceur et m'enfonce dans sa bouche, il fait de même et nous échangeons un clin d'oeil ravageur.
Un mec très costaud est derrière lui, il lui bouffe le cul. Il se relève, s'écarte un peu, déchire l'emballage d'une capote et là j'hallucine.

Je n'ai jamais vu un "truc" comme ça !
Une batte de base-ball ! Énorme, on dirait un gode, une prothèse, mais non elle est de chair et sang, gonflée prête à l'attaque.
Tout est surdimensionné, les veines, le frein, le gland.
C'est clair, ce type ne sait pas ce que c'est qu'un pipe, impossible à pomper.
A moins de taper dans les mammifères !

Mon regard doit être éloquent, car mon partenaire virtuel me fait "si si" en hochant la tête.
"Si si, je vais me prendre cette bite énorme dans le cul, regarde"

Le Membrator lui chauffe le cul au gel, lui se crispe et se décrispe dans les mains de l'envahisseur. Il s'aide de poppers, se met en position plus cambrée, attend la pénétration en me souriant comme ange.
Membrator défonce la porte, l'autre accuse, se fait empaler.
J'ai un coup de chaud, une décharge d'excitation, je relève le type qui me pompe, lui annonce un "I fuck you" en le retournant par les hanches.
J'emballe ma queue, crache dessus et commence mon intrusion sans trop de bienséance...

Ils sont presque nez à nez les enculés, Membrator me glisse un p'tit sourire viril, mais j'ai vite fait de replonger dans les yeux des mon "fiancé virtuel"
Il prend son pied, moi aussi.
Mon partenaire fait sa kiné en contractant son cul autour de ma queue et mon virtuel a le cheval de Troie dans le cul. Les assaillants sont dans les couilles de Membrator, prêts à jaillir.

Ce jeux de regard crée un trouble, on ne sait plus qui baise réellement avec qui ?
Le plaisir est doublé, mon corps jouit dans celui que j'encule et mon esprit avec l'autre.
Je frappe le cul de plus en plus fort et je remarque que ça fait avancer ma victime de petits pas en petits pas. Alors je frappe plus fort...

Ils ont la tête côte à côte les enculés, ils échangent des "good good" en soufflant, Membrator me pince un sein et je lui envoie un coup de poing amicale sur un pec.
Les présentations faites, je peux toucher mon virtuel du bout des doigts.

Il me jette son sourire certes crispé mais authentique à la gueule et je lui caresse le cou. Il y porte une plaque " Maarten"
Il se relève un peu, je me penche plus et je tombe sur les lèvres de Maarten.
Les coïts pas synchro on se tape un peu mais nos bouches font tampon.
J'attrape plus fort les hanches de mon partenaire avec le bras, le cale bien contre mon corps, mon buste contre son dos, je m'enfonce le plus loin possible et me laisse aller à la jouissance.
C'est l'explosion, je souffle comme une boeuf en embrassant Maarten.

Membrator la bite en colère agite Maarten comme un jouet. Je lui offre de se caler la tête contre moi. Mon partenaire devant mon forfait attaque une cuisse de Marteen et lui lèche les couilles par en dessous.
Marteen suffoque, il va jouir le p'tit démon.
Sa voix se fait entendre et dans un "oh" douloureux, il nous rince les cuisses de son foutre.
Membrator "furieux" chope par la nuque mon enculé et se branle contre sa joue, sa purée coule épaisse dans son dos.

YES !

Tous les quatre, on s'échange un tape dans le dos et nous félicitons comme après un match de foot gagné entre amis.

"Hey Cendrillon, reviens à la réalité, t'as un Thalys dans 50 minutes !
Je cherche mon cher et tendre, je le retrouve dans les couloirs la démarche un peu désarticulée qui me cherchait aussi.
Il a la mine d'un poulain heureux mais épuisé. J'ai hâte qu'il me raconte.

Comme des amants pressés, on se rhabille vite fait, et fuyons de ce champs de course.
Retour à Paris... Pas du tout agités sur notre siège... Avec d'étranges odeurs corporelles et des souvenirs coquins plein la tête que nous partageons.

Cyrillo

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