Cyrillo

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Nabil -3

- Il a l'air vraiment très bien ce garçon...
- Vous êtes au courant...
Mon père me sourit, et m'invita à m'assoir...
- J'espère que tu n'en voudras pas à ta mère mais tu n'étais pas dans ton assiette quand tu es rentré samedi, et comme tu n'as pas voulu lui dire ce qui n'allait pas, elle a décidé d'écouter ce que tu allais dire à un ami, et donc oui, nous savons....
- Ok....

Je n'avais encore jamais penser à la façon dont je ferais mon coming-out, et jamais je n'aurais imaginer le faire si vite...
- Écoute mon grand, tu es tel que tu es, et ça ne nous pose aucun problème. Cependant, il y a certaines choses que nous refusons....
- Ça y est, le sermon va commencer....

Ma mère me prit la main... mais mon père garda la parole:
- Nous ne voulons pas que ta sexualité soit un obstacle à ton développement et à ton bonheur, nous ne voulons pas non plus de relations sexuelles au fond d'une ruelle ou d'une cave... C'est pourquoi, nous tenons, ta mère et moi, à t'assurer que Nabil est le bienvenu ici, que ce soit en journée ou pour y passer la nuit. Nous avons pleinement conscience que la vie de deux jeunes homosexuels peut très vite tourner au cauchemar, donc nous voulons que tu saches que tu pourras recevoir ton ami quand tu le voudras...
Ma mère pris à son tour la parole:
- Mais ne vas pas croire non plus qu'il n'y a aucune règle... tu devras quand même nous prévenir avant d'inviter Nabil, et je pense qu'un minimum de retenue dans vos débordements d'affection sera a conserver.

Voyant que j'allais réagir à sa dernière phrase elle s'empressa d'ajouter:
- Ce serait la même chose avec une fille mon chéri... Ce serait tout aussi incorrect de te voir embrasser et peloter ta copine devant nous...
- Je comprend... et je dois dire que... merci beaucoup à vous... vous êtes géniaux...
J'avais les larmes aux yeux et je me suis levé pour les embrasser. Je les ai pris tous les deux dans mes bras. Ma mère m'a souffler à l'oreille un "je t'aime". Jamais je n'avais pris conscience de l'amour de mes parents. Bien sûr je savais qu'ils m'aimaient mais ils ne me l'avaient jamais réellement prouvé... Ma mère s'assura que je ne lui en voulais pas trop de m'avoir "espionné", et minimisa son geste en me disant:
- De toute façon, tu sens son parfum autant que lui....

De retour dans ma chambre, j'ai raconté la conversation que je venais d'avoir avec mes parents à Nabil, dans les moindres détails, sur msn, et tout ce qu'il a trouvé à me répondre c'est:
- Et tu m'invite à dormir quand?


Durant cette première semaine de vacances, Nabil est revenu mercredi et jeudi, toujours l'après-midi, et est resté diner avec nous le second soir. Je rend grâce à mes parents de n'avoir rien changé à leur comportement vis-à-vis de Nabil. Quant à lui, il est resté également très naturel. Nous avions tous conscience que nous savions, et les choses semblaient bien comme ça.
Quand je l'ai raccompagné ce jeudi soir, il m'a pris dans ces bras, adossé contre le mur. La tête calée dans son cou, je me suis entendu lui dire que je pourrais peut être demander à mes parents la permission pour qu'il reste dormir ce weekend, s'il en avait envie. Sa seule réponse fut un baiser et une étreinte plus ferme. Quand je suis remonté, malgré l'étonnante décontraction de mes parents, je n'ai pas osé le leur demandé. Je suis allé prendre ma douche et en sortant, j'avais un message de Nabil "et alors?". Je lui ai répondu que je poserai la question le lendemain. "ok".

Je me suis réveillé ce vendredi avec la même boule au ventre que la veille des vacances. J'ai glandé tranquillement le matin, attendant le retour de ma mère pour le déjeuner. Ce n'est qu'arrivé au dessert que je me suis en lancé.
- Tu sais maman, je me disais que peut être, demain soir, Nabil pourrait... enfin...
Son sourire m'indiqua qu'elle s'attendait visiblement à recevoir tôt ou tard cette requête.
- Ça ne va pas être possible demain soir. Nous recevons Michel et Sylvie.
Merde. Tout un matin à me motiver et angoisser pour avoir un non.
- Mais je pense que si Nabil venait ce soir ça ne poserait aucun problème.
Dieu bénisse ma mère!
Devant l'expression manifestement euphorique de mon visage, elle s'empresse d'ajouter:
- Il me faut cependant l'accord de ton père et surtout celui de sa mère. Mais je m'en occupe.
Je me lève, l'embrasse pour lui montrer combien je peux lui être reconnaissant, et débarrasse la table. Je lui dois bien ça.
Un quart d'heure plus tard, elle me rejoint au salon pour m'annoncer que tout est réglé. Après l'avoir encore remercié, je cours appeler Nabil.
- Alors? Heureux? demandai-je mort de rire.
- Petit claquement de langue. Carrément ouais. Elle est trop cool ta mère.
- Et la tienne? Elle a rien dit?
- Non non. Elle s'en fout. Son fils va dormir chez des avocats alors ça lui suffit.

Ce soir là, l'ambiance a pour la première fois semblé moins détendue. Le repas s'est déroulé sans problème, mais chacun savait qu'un vrai changement était amorcé et je pense que nous étions tous dans l'expectative de cet instant. Le diner desservi, nous sommes restés vers mes parents Nabil et moi. Nul ne semblait impatient que le fatidique moment arrive trop rapidement. La conversation a très vite pris la direction de ce qu'on voulait faire après le bac. J'ai de nouveau parlé de mes envies de devenir architecte, mais mon père, ainsi que Nabil, m'ont rappelé qu'avec un bac littéraire, un module de math serait probablement à envisager. Nabil quant à lui a parlé de l'ambition qu'il nourrissait d'intégrer une fac de médecine, et cette révélation a eu son petit effet sur mes parents.

Peu après 22H30, le moment est venu de prendre congé de mes parents. Arrivés dans ma chambre, Nabil m'a encore dit combien il trouvait mes parents "trop cools". Je lui ai répondu qu'ils m'avaient juste eu très jeunes, ma mère n'avait que 18 ans, et je l'ai laissé déballer ces quelques affaires pendant que j'allais prendre ma douche. J'étais assez mal à l'aise que mes parents entendent que nous prenions chacun notre douche, comme si en cela résidait l'aveu d'une préparation à un passage à l'acte. Je suis sorti de la salle de bain torse nu, avec un pantalon de survêt. Nabil lui, est sorti avec juste sa serviette autour de la taille. Ma mère, pendant qu'il était sous la douche, m'a apporté des draps, une couette et un oreiller, dans l'hypothèse où Nabil dormirait sur la banquette. ;Quand il les a vu, son expression a changé. Je lui est expliqué que c'était juste au cas où et il s'est détendu. Il m'a pris dans ses bras, m'a embrassé. J'ai posé mes mains dans son dos, j'ai apprécié le galbe que formaient ses muscles fins.
- Bon! On s'le matte ce film?

Il sort de son sac un DVD et me le tend. Je le met en route et le surprends retirant sa serviette. Il me tourne le dos. Je regarde ses fesses, dont la clarté tranche nettement avec le teint soutenu et mat du reste de son corps. Ses cuisses, fines mais visiblement musclées sont recouvertes d'un voile de poils fins, ses mollets sont un peu plus poilus. Il enfile un caleçon flottant et se retourne. Il remarque instantanément que j'étais en train de le regarder et me lance un sourire accompagné d'un clin d'oeil. Je m'installe dans la banquette, calé contre l'accoudoir. Lui s'allonge sur le côté, la tête sur ma cuisse. Le film commence. Sa main droite me caresse tantôt le mollet, tantôt la cuisse. Il prend ma main et la pose sur son ventre. J'explore donc cette merveille. Je fais connaissance avec le galbe des ses abdos, les petits sillons qu'ils forment, son nombril, le filet de poils fins qui en part pour s'élargir à l'approche de son pubis... Sa respiration est calme et régulière, il est bien. Cette pensée suffit à m'emplir d'une vague de satisfaction.

Le générique de fin retentit. Il se redresse. J'aurais préféré qu'il ne bouge pas et que ce moment dure encore. Il va aux toilettes. J'éteins la télé et j'en profite pour aller à la cuisine chercher une bouteille d'eau. Quand je reviens, il est debout vers mon bureau, avec son portable. Ça y est. Je prend conscience que nous sommes sur le point de partager notre première nuit.
- Tu dors de quel côté?
Sa décontraction et sa désinvolture me font sourire.
- Du côté de la porte.
Je le regarde donc se coucher.
- Tu viens?
Cette fois je me force à sourire.
Je retire mon survêt pour me retrouver en caleçon. J'éteins la lumière et me couche. Immédiatement, son corps vient à la rencontre du mien.
- Ça va aller.

Il a dû percevoir mon appréhension. Ses bras mes serrent contre lui. Dans une tendresse emplie de précaution, il approche son visage du mien, je sens son souffle, puis il m'embrasse. C'est la première fois que je rencontre cette aspect de l'intimité. Se retrouver seul, dans l'obscurité, avec celui qu'on aime. Notre baiser s'éternise. Je le sers à mon tour contre moi. Toujours délicatement, il écarte un peu ma cuisse et se presse plus fermement contre moi. Son érection semble impressionnante. Conservant toute sa douceur, lentement, il me fait rouler sur le dos et s'allonge sur moi.
- Nabil...
- T'inquiète pas... Je veux juste un câlin...
Ça ne me tranquillise pas.
- Attends... T'as plus d'expérience et je sais pas jusqu'où je peux aller sans te... je veux pas que tu sois...
- Frustré? J'entends qu'il sourit. T'inquiète pas pour ça... Je saurais être patient, on ira à ton rythme, et comptes pas sur moi pour te freiner ou te dire que c'est trop.
Je le laisse donc continuer. Son corps est bouillant. J'adore sentir cette chaleur. J'essaie de me détendre, j'écarte un peu plus les cuisses pour mieux le sentir contre moi, aussitôt, il se met à donner de langoureux coups de bassins. Je risque une main sur sa fesse, que je sens dure et ferme. Il n'y a pas à dire, le foot a ses bons côtés...
- Ça te dérange si j'enlève mon caleçon, j'suis pas vraiment à l'aise là... et lui non plus d'ailleurs...
Il rit. Son calme encourage le mien.
- Vas-y...

Je sens à présent son membre glissé dans mon aine, à côté du mien qui est tout aussi raide. Je repose ma main sur sa fesse désormais nue. Elle est douce et imberbe. Puis ma main remonte le long de sa colonne vertébrale et lui arrache un soupir. Il frissonne. D'un coup de rein, il place sa bite sous mes couilles et la fait glisser. Le sentir de cette manière, si proche de mon petit trou, me donne chaud et m'excite encore plus. J'ondule à mon tour et ses coups de rein se font plus secs et rapides. Notre baiser devient plus passionné que jamais, on se lèche plus qu'on s'embrasse. Il place une main sur ma fesse qu'il masse fermement. Son souffle s'intensifie et se transforme petit à petit en râles rauques et virils, qui me font littéralement fondre. Puis tout à coup il s'écarte.
- Qu'est ce qu'il y a?
- Rien rien! Faut juste que je fasse redescendre un peu la pression...

Le fait que je manque d'expérience par rapport à lui me gêne. Je sais qu'avec un autre il pourrait avoir beaucoup plus rapidement tout ce qu'il veut. Je culpabilise un peu.
Il s'est allongé sur le dos. Sans réfléchir, je me colle contre lui, ma main droite tourne sa tête pour la guider vers mon visage. Je l'embrasse avec autant de fougue que lors de notre précédent baiser. Puis ma main entame une descente lente mais résolue. Elle effleure son téton, mais ne s'y attarde pas. Elle court sur son ventre et atteint enfin ce qu'elle cherchait. Mes doigts passent sur son gland humide puis se referment sur sa hampe. Il soupire. Sa largeur est telle que mon pouce et mon majeur en font difficilement le tour. Ma main va et vient sur son membre qui me semble démesuré. Sa peau est douce. Il bout. De mon côté, je frotte ma propre érection contre sa cuisse. Ma main descend sur ses boules et les masse délicatement mais mes doigts remontent vite inspecter chaque partie de cette nouvelle merveille.

Ils étalent sa mouille abondante, et empoignent à nouveau l'objet de leur convoitise. Mes vas et vient sont amples et généreux. Nabil écarte les couvertures, libérant par la même son odeur que j'aime tant. Il transpire. Sa tête se plaque contre la mienne, ses râles sont de plus en plus puissants. Son bassin monte et descend selon le rythme de ma main. Puis, dans un râle plus rauque et plus long que les autres, sa bite se contracte frénétiquement. Son bras serre ma tête encore plus fort contre la sienne. Tout son corps se tend et enfin j'entends le son du sperme qui s'écrase sur sa peau. Quand son corps se relâche et semble inerte, son érection a perdu de sa vigueur mais je continue néanmoins ma masturbation. C'est la première fois que j'ai sur la main un sperme qui n'est pas le mien.
- Putain merci bébé...

Jamais je n'avais ressenti pareille fierté.
Une fois remis, il inverse la situation. Je me retrouve sur le dos, lui sur le côté. Rapidement sa main descend et glisse dans mon caleçon qu'il n'est pas long à enlever. Il me branle divinement, avec douceur et fermeté. Sa bouche ne quitte pas la mienne. Nos langues semblent éprises l'une de l'autre. Il frotte lui aussi sa bite contre ma cuisse, et elle commence à reprendre du volume. Très vite, trop d'ailleurs, j'explose dans sa main, mon corps tout entier pris de spasmes incontrôlables.

Nos esprits retrouvés, direction la salle de bain. Mis à part l'épisode de la serviette dans les douches de l'internat, c'est la première fois que nous nous voyons nus. Je me surprend à trouver sa queue magnifique, circoncise, pas totalement débandée, elle mesure encore une bonne douzaine de centimètres et pend lourdement sur ses couilles qui sont encore un peu contractées. Nous nous nettoyons rapidement. Debout devant le lavabo, je regarde son reflet dans le miroir. Il se sèche, repose la serviette et se colle contre moi. Mes yeux sont toujours rivés sur le reflet du miroir. Je vois son visage dans mon cou, ses mains sur mon ventre et ma hanche. Il donne des petits coups de reins et je sens sa bite contre mes fesses. Je sais qu'il en a envie mais je ne me sens pas encore prêt pour ça.
Nous retournons nous coucher.

Après un dernier baiser, je me retourne sur le côté. Nabil se colle derrière moi, place son bras droit sous mon oreiller, sa main gauche sur ma cuisse, son bas ventre contre mes fesses, il me fait un bisou sur la nuque.
- Je t'aime bébé...
- Je t'aime aussi...

Nous nous endormons dans cette position qui sera celle dans laquelle nous nous endormirons désormais chaque fois que nous passerons la nuit ensemble.

Ptigars

ptigars1992@live.fr

Suite de l'histoire

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