Cyrillo

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Nabil -6

Lundi matin. 9H38. J'ai passé une mauvaise nuit. J'ai eu froid. Nabil n'était pas là.
Je vais à la cuisine et reviens dans ma chambre avec une boîte de cookies. Je me pose dans mon canapé, et entreprends de dévorer ces gâteaux jusqu'au dernier. Quand je sors de la douche, je réalise qu'en une semaine de vacances, je n'ai encore pas touché à mes devoirs. Je crois me rappeler d'un bac blanc de français à rendre le jour de la rentrée. J'ouvre mon agenda et découvre avec horreur une masse colossale de travail. J'appelle Samuel pour savoir où il en est. Il me demande ce que j'ai fait la semaine dernière, et je prends conscience que je ne lui ai pas donné de nouvelles. Je décide de ne rien lui dire et brode un peu sur une semaine passée à ne rien faire, si ce n'est à me reposer et profiter du calme de la maison. De son côté, il part dans l'après-midi pour le sud-ouest, où il passera la semaine en famille, et tous ses devoirs sont faits. Je raccroche plus énervé que rassurer. J'ai envie d'appeler Nabil, juste pour savoir s'il a bien dormi, mais j'ai peur de le déranger et je renonce.
Ma journée se déroule donc selon le rythme de mon agenda, sans entrain aucun.
Pendant le dîner, ma mère me demande si nos emplettes du lendemain sont toujours d'actualité.

- J'ai pensé qu'on pourrait aller sur Vichy, ça fait longtemps.
Enfin quelque chose qui me redonne le sourire.
En remontant dans ma chambre, je décide de l'appeler. Son frère doit être parti je pense.
"vous êtes bien sur le répondeur de Nabil" bla bla bla....
23H30. J'ai enfin eu raison du commentaire composé portant sur la résistance française pendant la seconde guerre mondiale. Mon portable vibre. J'ouvre le message, c'est lui, qui me demande si je dors. Je l'appelle. Répondeur. D'accord. Je n'ai pas le temps de taper mon message qu'il m'en envoie un, m'expliquant que son grand frère n'est pas encore parti et qu'il dort à côté, dans le lit voisin. On échange donc quelques SMS, lui non plus n'a presque pas touché à ses devoirs. Très vite, on se souhaite bonne nuit et il me promet de m'appeler demain. Et c'est déçu de ne pas l'avoir entendu que je me couche. Mon portable vibre encore. Je me relève. C'est encore lui. Il m'envoie une photo de sa bite en pleine érection, photo visiblement prise dans les toilettes, avec un petit mot "tu m'manques bébé lol je t'aime..." Il n'a pas l'air déprimé. Mon moral baisse encore plus. Je lui réponds un simple "moi aussi" et retourne me coucher. Même si je m'en veux à moi même, je lui en veux de ne pas avoir appeler, il aurait pu sortir ou je ne sais pas... Je m'endors cependant assez rapidement.
Notre journée à Vichy se déroule à merveille. Nous sommes passés à la banque avant de partir pour que je retire de quoi me faire plaisir mais ma mère est d'humeur très généreuse. Nous enchainons les boutiques, nous séparons parfois, et avant midi, le coffre de la voiture est déjà presque plein. Nous mangeons tranquillement quand mon téléphone sonne.

- Ouais bébé c'est moi. Ça va?
Ma rancoeur de la veille a bien entendu totalement disparu.
Nous parlons quelques minutes, il s'excuse de ne pas avoir pu m'appeler.
- Je t'appelle ce soir ok?
- Petit claquement de langue. Je t'aime bébé.
- Moi aussi.

Ma mère réagit à ce "moi aussi" par un sourire.
Nous continuons d'écumer les boutiques. N'ayant presque rien dépensé, je m'offre une sacoche Addidas, en cuir blanc. Puis, en passant devant le rayon Lacoste, je vois un pull en mérino noir et vert, qui irait très bien à Nabil. Je retrouve ma mère à la caisse. Elle a trouvé une tenue pour un sport qu'elle ne pratiquera probablement jamais. Elle regarde le pull et me demande si je l'ai essayé. Je lui réponds que non et aussitôt son sourire me laisse penser qu'elle a compris. C'est d'ailleurs elle qui pense à demander un paquet cadeau.
Nous rentrons exténués de notre journée, chargés comme des mules, prêts à affronter mon père, qui va encore nous demander où nous allons trouver de la place pour ranger tous nos achats, en clamant que de toute façon nous n'en avions pas besoin...
J'appelle Nabil avant manger. Sa voix n'a plus le même enthousiasme. Il a mis le nez dans ses devoirs. On décide qu'on va bosser ensemble dès le lendemain. Je lui dis qu'il peut venir depuis le matin, qu'on aura plus de temps.

L'interphone sonne avant même que j'ai eu le temps de prendre mon petit dèj. Je sors tout juste de la douche, encore en caleçon. Je lui ouvre la porte. Il se jète littéralement sur moi. La porte est à peine refermée qu'il me plaque contre le mur, collé contre moi, m'embrassant à pleine bouche. C'est à ce moment que ma mère, sûrement descendue pour saluer Nabil, s'est faite remarquée par un petit raclement de gorge.
- Ma mère bosse à la maison aujourd'hui...

Il s'écarte brusquement. C'est la première fois que je le vois rougir.
- Euh pardon madame, je pensais que... enfin je ne savais pas que vous...
Ma mère semble beaucoup s'amuser de voir Nabil tenter de se justifier en bredouillant des excuses qui de toute façon ne servent à rien. Elle lui dit bonjour, et lui dit, non sans un sourire, qu'elle a eu notre âge avant nous.
Nous allons tous à la cuisine prendre un café. J'en profite pour manger un peu. Nabil ne veut rien. Il a l'air toujours mal à l'aise d'avoir été surpris par ma mère alors qu'il était à deux doigts de faire voler mon caleçon. Ma mère nous laisse.

- J'ai beaucoup de travail. Et vous aussi si je ne m'abuse...
En allant dans ma chambre, j'explique à Nabil que mes parents m'ont dit la veille, que compte tenu de leur tolérance à notre égard, ils s'attendaient à ce notre travail scolaire ne s'en ressente pas. La menace planant au dessus de nos têtes étant à peine voilée.
- Et ça vaut aussi pour toi Nabil. Ils ont même parlé de vérifier...
Son air grave me montre que le message est bien passé.
- Bon, on a du taf je crois...
- Attends... J'ai quelque chose pour toi.
Je vais dans le dressing et reviens avec son paquet. Je le lui tends. Il est surpris.
- Pour que tu saches que j'ai vraiment aimé ce weekend...
Il l'ouvre, déplie le pull, sourit comme un gosse et file dans la salle de bain l'essayer. Très vite, il en ressort portant son pull, et après m'avoir dit un "putain il est trop bien", prend ma tête entre ses mains et m'embrasse sur la joue et collant sa tête très fort contre la mienne.
- Ça craint moi j'ai rien pour toi...
Je le prends dans mes bras, pour lui assurer que ce n'est pas grave et lui rappelle qu'on a du boulot.

On commence par un devoir d'anglais qu'il doit rendre lundi. Il porte principalement sur la syntaxe et la grammaire, deux points sur lesquels Nabil est complètement nul. La matinée passe et son devoir n'avance pas. Je le fais recommencer pour la quatrième fois quand il me glisse à l'oreille:
- J'ai trop envie qu'tu m'suces là...
Je prends le temps de peser le pour et le contre. Ma mère nous a déjà surpris ce matin en train de nous embrasser comme des bêtes, si elle nous surprend, Nabil le pantalon en bas des chevilles, et moi entre ses jambes, je doute que sa tolérance puisse gérer ça. Néanmoins, je le regarde, le coude sur le bureau, la tête en appuis sur son bras, le regard rivé sur ses exercices. Je lui caresse la nuque, mes doigts glissent sur ses cheveux ras.
- On bosse après?

Il tourne la tête vers moi, et le sourire qu'il affiche fait tomber les dernières réserves que je pouvais avoir. Il recule et tourne un peu sa chaise, écarte largement les cuisses. Je me lève et m'assois à califourchon sur lui. Ses mains se posent sur mes fesses, et tout en l'embrassant, je me frotte sur lui, et déjà, je sens que l'excitation est là. Je descends et caresse son entrejambe. Avec mes doigts, je moule sa queue à travers le tissu. Je le regarde, il affiche un sourire sûr de lui. Je suis à genoux et je lui demande de se lever. Je baisse son survêtement puis son caleçon. Sa bite jailli fièrement, sous mon nez, à l'horizontal. D'une main je la caresse et de l'autre je m'accroche à sa cuisse. J'adore la douceur de son gland. Il ne bande pas encore totalement. D'une main posée sur ma tête, il me fait comprendre que c'est maintenant. Je commence par la lécher sur toute sa longueur. Elle sent bon. J'adore son odeur. Une fois que j'ai bien salivé dessus, je la prend dans ma bouche. Bien qu'il soit pas mal excité, la relative flexibilité de sa bite me permet de l'avaler complètement en trois allers retours. Ses mains, de chaque côté de ma tête, me maintiennent dans cette position, le front contre son ventre, ses couilles plaquées contre mon menton, son membre entièrement dans ma bouche. Il pousse un soupire de contentement puis relâche la pression. Il me laisse aller et venir sur sa queue quelques minutes puis je remets moi même ses mains sur ma tête. Il comprend le message et commence à m'imposer son rythme. Il fait lui même coulisser sa bite dans ma bouche en donnant des petits coups de bassin. Je pose mes mains sur ses cuisses, de façon à pouvoir le ralentir si jamais le rythme devenait trop violent à mon goût. Je le regarde dans les yeux. Il me toise de toute sa hauteur. Cette sensation de relative soumission me satisfait totalement: je lui appartiens, et dans cette position, il le sait. Par moment, il la retire et la frotte sur mon visage, place ses couilles devant ma bouche pour que je m'en occupe aussi, puis se réintroduit de plus belle. Après dix minutes de ce traitement, je commence à avoir mal aux mâchoires, et ma queue que j'ai sorti et que je branle est prête a libérer mon plaisir.

- Putain bébé arrête je vais jouir...
Il souffle comme la veille, comme s'il avait couru trop longtemps. Je quitte sa queue, il se branle, mais je reste à genoux devant elle. Il marque un retrait mais d'un signe entendu de la tête, je lui fais comprendre que j'en ai envie. Presque timidement, il se branle devant moi, à une vingtaine de centimètres de mon visage. Mon regard alterne entre son visage et sa bite. Puis il se met à râler, mes yeux se fixent sur son chibre qui est prêt à exploser. Son gland semble se contracter, il pose sa main libre sur ma tête, et un jet de sperme vient s'écraser sur ma joue pour finir sa course contre mon oreille. Aussitôt je me redresse un peu et les jets suivants atterrissent dans mon cou et sur mon gilet. L'explosion est terminée. Il commence à se calmer un peu. Je masse doucement sa queue qui débande lentement, je caresse ma joue avec son gland, j'ai à cet instant envie de gouter à son sperme mais au dernier moment je renonce. Nous allons à la salle de bain effacer les traces de son plaisir. Je retire comme je peux le sperme sur mon gilet, de façon à ce que ma mère ne découvre aucune trace suspecte. Il me prend dans ses bras, il n'est pas comme d'habitude.

- T'as pas aimé?
Il me répond en me gardant serré contre lui.
- Si si! C'était trop bien... c'est juste que...
Je m'écarte un peu.
Son air penaud me fait froncer un sourcil d'incompréhension.
- C'est juste que j'veux pas qu'tu penses que j'te respecte pas...
- Pourquoi tu dis ça?
- Bah que tu m'suces dans cette position, que je crache mon jus sur ton visage comme ça...
- Non mais Nabil c'est moi qui ai voulu. Je vois pas où est le problème sérieux...

Il profite de remonter son survêtement pour baisser la tête.
Je m'approche et pose mes mains sur ses bras.
- C'est juste que j'ai l'impression de t'avoir mal traité... Il relève la tête et me regarde dans les yeux. Tu vois quand j'me trouvais une salope, genre pour me pomper le zob, bah, c'est comme ça que ça se passait... Et toi, putain j'ai trop de respect pour toi pour te traiter comme ça...
Il s'en veut vraiment. Je suis profondément touché.
- Écoute Nabil, je l'ai fait parce que j'en avais envie, c'est tout... T'as pas aimé?
- Si bah si...
- Alors voilà, c'est tout ce que je voulais... Donner du plaisir à mon mec, c'est tout... Et perso, j'ai vraiment aimé.

Je le sers contre moi. Il prend ma tête entre ses mains et m'embrasse avec un excès de tendresse. Je ne peux m'empêcher de sourire. Il se détend.
Le reste de la journée se passe de façon tout à fait studieuse. Nous sommes enfin venus à bout de son devoir d'anglais et de mon côté, mon bac blanc de français a bien avancé.
Mes parents insistent pour qu'il reste diner avec nous. Et encore une fois, ma mère prévient la sienne. Les discussions tournent majoritairement autour de nos études et précisément sur les épreuves du bac qu'on doit passer en juin.
- Je vais pas être mécontent d'en finir avec les maths...
- Je pense que Nabil va pouvoir faire en sorte que tu obtiennes de bonnes notes dans tes matières scientifiques...
Mon père a dit ça en regardant Nabil, plus je pense pour s'assurer que nous travaillons sérieusement.

- Je m'y efforce monsieur. Et de son côté Max me fait progresser en anglais, enfin, il essaie...
- Tu sais Nabil, le meilleur moyen d'apprendre une langue vivante c'est l'immersion.
- Oui c'est vrai mais c'est un bon prof...

Le reste de la soirée se déroule tranquillement, tout comme le reste de la semaine d'ailleurs. Nabil est venu tous les jours, et nous avons bouclé tout ce que nous avions à faire. Il vient passer le weekend à la maison. J'ai hâte.

Ptigars

ptigars1992@live.fr

Suite de l'histoire

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