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HISTOIRE

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Premier épisode

Grenier -02

- Je te dis qu'elle est super mignonne !

- Je te dis que je n'aime pas les coups arrangés !

- Tu resteras puceau jusqu'à la fin de ta vie ! Se moque Élouan.

Dimanche après-midi, mon meilleur ami est venu me rendre visite. Nous marchons sur le sentier qui mène à la plage située à 300 m de chez moi. Élouan est la cause de mon abandon du foot. Son physique avantageux me faisait trop d'effet dans le vestiaire. J'ai eu peur. Il n'a rien compris. Nous formions pourtant un binôme efficace sur le terrain et un moteur pour l'équipe. Cependant bander à la vision du corps athlétique de son ami d'enfance est difficile à gérer lorsque l'on veut préserver son secret. Le deuxième hétéro qui m'a fait chavirer. Je me suis calmé grâce à la masturbation et aux fantasmes nocturnes. Depuis je peux marcher à côté de lui sans émois trop intenses.

Élouan, un tombeur de filles. Sans relâche. Depuis le début des vacances, il est au moins à sa dixième conquête. Malheureuses touristes qui font les frais de son appétit sexuel. Cette fois-ci elle est allemande et a une copine. Élouan reprend un peu agacé.

- Ta mère t'a trop bourré le mou avec ses principes catho ! Pas de galipette avant le mariage ! Comment peux-tu accepter ! Je ne pourrais pas ! Il faut goûter la marchandise avant !

- Toujours aussi charmant, Lou.

- C'est la vérité ! Les filles pensent de la même façon ! Tu as de la chance, la copine d'Annabelle est blonde et ses seins... il arrête de marcher, ses mains en coupe. Une belle Germanique ! Elle t'a kiffé sur la photo que je lui ai montrée ! Aller ! Elle n'est pas farouche !

- Non, merci. Garde-la pour toi !

- Non, j'ai Annabelle. Je veux que tu sois dépucelé avant la rentrée ! Merde ! Oublie ta résolution moyenâgeuse !

Trois ans que je refuse tous ses plans. Et il y en a eu. Je plais aux filles autant que lui, mais ce n'est pas réciproque. Je cache derrière le prétexte de ma stricte éducation mon indifférence des filles. Têtu, Élouan ne démord pas.

- Tu espères jouer dans le film " Un puceau à Paris " ?

- Très drôle.

- Fais-le pour moi. Je veux partager ce moment avec toi... on sera plus complice, on pourra comparer nos sensations.

Se rend-il compte de ce qu'il vient de dire ? Un moment partagé... avec lui. Soudain son obstination me pèse. J'en ai marre. Je suis encore sous l'influence de ma branlette devant le spectacle de la veille. Ma frustration est au taquet. Je pile sur le sentier et gueule dans le dos d'Élouan qui a continué.

- Élouan ! Arrête avec ces filles, ces plans ! Je n'en veux pas !

Il stoppe et fait demi-tour. Il me dévisage les yeux ronds. Je ne l'ai pas habitué à ça. Je suis un calme.

- T'es cinglé, Jili. Ne crie pas. Je souhaite juste t'aider !

M'aider, tu parles. Il ne peut pas. Sous les cyprès bordant la plage où patientent les Allemandes, je balance ce que j'aurai dû avouer à mon pote depuis longtemps.

- Je n'aime pas les femmes... enfin, si, mais pas comme toi. Comme des amies...

- Attends ! Tu es en train de me dire que tu es...

- Homo. Oui.

- Putain ! Ses yeux s'écarquillent. Pas toi !

- Désolé... je rentre.

Je fais demi-tour, mais Élouan me rattrape par le poignet et m'immobilise. S'installe un silence troublé par le bruit du vent dans les arbres et celui des vagues au loin. Je regarde les cailloux du sentier. La main d'Élouan sur mon bras nu me brûle. Il reprend la parole.

- Excuse-moi ! Je ne voulais pas te rejeter. Je suis surpris. En même temps c'était évident. Je suis déçu par ton manque de confiance envers moi.

- Mets-toi à ma place. Ce genre de truc tu le dissimules. J'ai tellement peur. Mes parents me tueraient !

- Je n'aurai rien révélé ! On a partagé tellement de secrets. Écoute, rien ne change pour moi. Tu resteras toujours mon Jiji.

Il m'enlace. Je me raidis. Il me fait encore de l'effet ce beau gosse blond comme les blés. Il devine ma réaction, mais ne me lâche pas pour autant. Ses bras me maintiennent contre lui. Il est plus grand, 1,80 m, je crois, et plus carré. Il a un torse contre lequel j'ai envie de me coller. Sa voix claire et enjouée vibre au-dessus de mes cheveux. Sa taquinerie revient.

- Je te fais de l'effet !

- Non.

- Oh si...

- Non.

Je me débats. Il me retient par les épaules.

- Calme-toi, Jiji. Je comprends très bien, un canon comme moi.

- Redescends sur terre Lou. Tu n'es pas mon genre de toute manière.

- Ah bon ? Il a l'air déçu et me libère.

Ouf. Mon short de plage commençait à devenir bouillant.

- C'est quoi ton genre, alors ?

Son ton est un poil agressif, mais je lui réponds patiemment afin de lever le doute. Je lui décris Anton, mon voisin dont je connais désormais le prénom grâce au carton d'invitation.

- Brun, musclé, barbu, mais pas trop et bien sapé. Ténébreux. Rien à voir avec toi.

- Sauf musclé. Tu n'es pas du tout exigeant ! Où comptes-tu trouver ce mâle rare ?

- À Paris ou bien... ici.

- Hein ? T'en as vu un comme ça ?

- Ouais, le nouveau voisin.

- Celui de l'arbre ? Il aime les hommes au moins ?

- Ouais. Hier, je l'ai regardé depuis le grenier baiser avec son mec sur sa terrasse. J'étais aux premières loges ! Avec lui cela doit être...

- Non, mais je rêve ! Ça joue les prudes et puis en cachette, un vrai vicelard !

- Pas du tout ! C'était avec l'intention de m'instruire. J'ai appris plein de choses.

- Ah ouais ? Raconte !

Une famille complète arrive à notre hauteur. Élouan et moi libérons le chemin aux bouées et aux parasols. Je dis à voix basse.

- Je veux bien, mais il commence à avoir du passage...

- C'est vrai. J'ai une idée ! Si cela se trouve, il est encore en train de le faire. Allons-y ! Tes parents ?

- Comme d'hab, absents. Et les filles ?

- Elles attendront un peu.

- Il n'est peut-être pas là non plus.

- On va chez toi. S'il y a du spectacle, on reste. Sinon, on retourne à la plage. D'accord ?

- Ça me convient. J'ai bien aimé hier après-midi.

- J'ai raison, tu es un vrai obsédé. J'envoie un SMS à Annabelle pour la prévenir. Je ne veux pas casser mon plan.

Je referme la porte du grenier derrière Élouan qui souffle et commence à se plaindre.

- La vache, il fait chaud ici.

Il retire son tee-shirt. Pourquoi faut-il qu'il fasse cela ? Pourquoi faut-il qu'il dévoile ses pecs, ses tablettes, sa peau hâlée et ses tétons rosés ? Mon rythme cardiaque s'accélère. Mes bonnes résolutions s'effritent devant la beauté ravageuse d'Élouan. Il replace sa mèche blonde ébouriffée par le passage du vêtement. Il s'est coupé les cheveux à la mode footballeur, je l'ai imité, car il est quand même mon dieu. Il me sort de ma transe.

- C'est où ?

- Euh, par là.

Sûr de lui, il s'avance vers l'oeil-de-boeuf. Je frémis à la vision de son dos en V et la naissance de ses fesses bordée par la bande de son short. Oh non ! Trop cruel. J'avais réussi à faire une croix sur mon meilleur ami hétéro.

- Waouh ! Ils ont déjà commencé !

Je me précipite. Cette fois le spectacle est de profil. Châtain est agenouillé, le visage entre les cuisses d'Anton. Ce dernier est assis sur le lit de jardin, ses mains emprisonnent le crâne de son suceur dont le sexe se dresse sur le ventre. Il se penche sur le côté tandis que sa bouche s'arrondit. Il rejette la tête en arrière au moment où Châtain engloutit sa queue.

- Oh la vache ! Il l'avale tout entière ! Aucune fille ne m'a jamais fait ça !

- Tais-toi, regarde.

Je m'assieds sans lâcher la fellation. Élouan s'agenouille près de moi, hypnotisé par Châtain aspirant le membre généreux d'Anton. Impressionnant et excitant. Mon pénis durcit dans mon short de bain. Je modifie ma position. Un coup d'oeil en bas me montre un nouveau relief dans le tissu. Il va falloir que je m'en occupe. Un mouvement soudain me ramène sur la terrasse. Anton est debout à présent. Sa bite retourne tout juste dans la bouche grande ouverte qu'il entame un va-et-vient. Châtain s'accroche aux hanches pour se stabiliser.

- Il lui baise carrément la bouche ! Hé ! Je le connais ! C'est l'infirmier de ma grand-mère, Jérémy ! La vache ! Si elle le voyait !

- Arrête de commenter, Lou ! Ce n'est pas un match de foot !

- Tu prends ça au sérieux, hein ? Tu es excité, mon Jiji ?

- T'occupes !

Je commence à regretter de l'avoir fait venir. Il me gâche le spectacle et je n'ose pas me branler. Il se colle à moi et chuchote.

- Je sais que tu es excité.

Il pose sa main sur mon short en chaleur. Je déglutis. Il masse mon entrejambe où ma queue devient folle. Ses lèvres si proches de mon oreille m'électrisent.

- Tu en as envie ?

- Élouan... arrête.

J'ai un ton peu convaincant. Sa caresse se fait insistante. Je pense à mon objectif.

- Oui... j'aimerais que ce type me prenne.

- Pourquoi lui ? Il est là-bas, je suis ici.

Aussitôt, il écrase sa bouche contre la mienne. Sa langue perce le rempart de mes lèvres. Mon cri est étouffé par le baiser d'Élouan. Sa langue entortille la mienne. Nous tournons l'un avec l'autre. Je goûte à sa saveur métallique et chaude. Merde. Mon premier baiser. Avec Élouan. Je me tends vers lui. Il glisse sa main dans mon short et masturbe ma queue. Je tâtonne et découvre l'érection de sa belle bite. Je me détache de ses lèvres et admire son morceau qui pointe au-dessus de la ceinture de son short.

- Alors Jili, tu le fais avec moi ? Ta première fois avec ton meilleur ami ?

Je vis un vieux rêve. Je n'hésite pas.

- Oui... euh, ici ?

- Pourquoi pas ? On pourra mater les deux autres en même temps.

- Je n'ai pas de préservatifs.

- J'en ai. Je pensais sauter Annabelle dans notre crique secrète.

Il extirpe trois sachets de la poche de son short. Je pars à la recherche d'une couverture. Quand je reviens, Élouan est entièrement nu, auréolé par la lumière extérieure. Une décharge de désir me brûle les entrailles. Il se masturbe à genoux devant l'oeil-de-boeuf, campé sur ses cuisses de footballeur. J'ai hâte que ses bras musclés m'enlacent. Je flippe pour le reste. Il se retourne, sa bite dressée entre ses doigts. Affolante. Ce n'est pourtant pas la première fois que je la vois. J'ai toujours été complexé par rapport à lui, tout le monde dans le vestiaire l'était. Un soir après un entrainement de foot, un concours a été décidé. Élouan a surpassé l'équipe. Certains ont prétexté que leur croissance n'était pas terminée. Il a précisé que la sienne non plus n'était pas terminée. Aujourd'hui, elle avoisine les 20 cm. Elle se balade sur sa toison blond foncé qui s'étire jusqu'à son nombril comme un cordon doré. Ses couilles sont aussi couvertes de ce duvet d'or. Un vrai blond. Un contraste avec la couleur marron clair de la base de son membre qui s'éclaircit en remontant vers le gland. Ce dernier affiche une belle teinte rose. Il me semble plus gros que dans mes souvenirs. Les bords sont replets et gonflés. J'ai un fourmillement dans le bas ventre. Dans peu de temps, cette verge s'enfoncera en moi. Il m'arrache à mes rêveries. Élouan a d'autres préoccupations.

- Je devrais te lécher le cul aussi ? Il me désigne le couple près de la piscine.

- Je te sucerai avant.

Nous étalons la couverture au motif écossais sur le plancher. Je retire mon short et mon tee-shirt qui rejoignent ceux d'Élouan.

- Tu as un beau corps, Jiji... et une jolie queue. Tu bandes pour moi ?

- Oui. J'ai souvent bandé pour toi.

Élouan me sourit. Il empoigne mon sexe et le tire vers lui. Je suis le mouvement et atterris face à lui. En m'embrassant, il m'allonge sur le dos nos têtes orientées vers la fenêtre. Il vient se poser sur moi. Ses quatre-vingts kilos m'emprisonnent divinement. Nous nous roulons des pelles profondes et baveuses. La salive d'Élouan me coule dans la gorge. J'adore cette parcelle de lui en moi. Partout nos mains déclenchent des ondes de plaisirs. Je caresse sa peau douce et brûlante. Sa pilosité plus fournie que la mienne forme une pellicule d'or sur son corps. Je colle mon nez entre ces pecs et m'enivre de son odeur de mec. Un mélange de crème solaire et de transpiration. Je suis au paradis. Élouan parcourt mon torse et mon ventre de ses doigts et de ses lèvres. Il insiste sur mes tétons en les suçotant. Je découvre qu'ils sont connectés à ma queue. Survolté, je bascule la tête vers la fenêtre en poussant un long gémissement.

- Ha...

En bas, Anton dévore le cul de Jérémy. Élouan récupère mon attention. Il sourit en coin et tire la langue en l'agitant tel un serpent. Je rampe sous lui et me retourne sur le ventre. Je me mets en appui sur les coudes. Je peux mieux suivre les ébats des deux autres et profiter d'Élouan qui me picore et me lèche des trapèzes au derrière. Il insiste sur la naissance de mon sillon. Sa main masturbe mon sexe dur et vient malaxer mes couilles. Impossible de retenir mes soupirs, c'est si bon. Il glisse sa langue le long de ma raie. Pour l'aider, je me cambre. Élouan écarte mes fesses.

- Je ne pensais pas qu'un trou de balle pouvait être aussi beau ! Ah, mais ! Tu ne devais pas me sucer avant ?

- Si.

Il se dégage en exposant sa bite magnifique. Elle me fait envie. Il s'assied et attend les cuisses ouvertes. Je m'aplatis entre. Il passe sa queue sur mes joues. Elle est dure et velouté. Je donne un coup langue sur son gland. Salé. J'aspire son noeud qui me semble énorme. Je m'enfonce sur sa hampe. Mon nez effleure sa toison à la senteur poivrée.

- Tes dents !

Je grogne. Que s'imagine-t-il ? C'est ma première ! Je couvre mes dents de mes lèvres du mieux que je peux. Je descends et remonte, son gland touche ma luette. Impossible d'aller plus profond. Je suis encore loin des performances de Jérémy qui se trémousse toujours sous la langue d'Anton. Élouan me caresse le visage, je lui lance un regard que j'espère lubrique. Il gémit. Il oscille son bassin, sa queue me provoque un haut-le-coeur. Je recule brusquement et tousse.

- Je n'ai pas l'habitude. Je pense que tes copines sont meilleures que moi.

- On s'en fout ! Lèche ma bite.

Je m'exécute et la repeins de salive. Je pointe ma langue dans son méat et insiste sur sa couronne. Il semble aimer et m'encourage. Je n'oublie pas mon sexe tendu et entretiens mon érection. De temps en temps, je jette un oeil vers la terrasse où les choses sérieuses commencent. Jérémy déroule avec sa bouche la capote sur le membre d'Anton. Nous avons du retard. Je délaisse la bite de mon pote.

- Tu peux me lécher maintenant ?

- À tes ordres !

À nouveau, je me tourne vers la fenêtre, à quatre pattes j'attends. Élouan passe sa main sur mon dos puis écarte mes fesses. Il mordille mes chairs puis sa langue s'attarde sur ma rosette. Sa voix vibre contre mon cul.

- On dirait une étoile.

Élouan le poète introduit son muscle, petit et puissant. Il me rend dingue. Entre chatouillis et frissons. Je me tortille, mais il me maintient fermement. Je tords mon cou pour le voir. Seuls ses cheveux blonds dépassent de ma rondeur. J'admire ses biceps bandés. Sa mèche balaie le bas de mes reins à chacun de ses mouvements. Enfin sa face apparait affichant un sourire gourmand.

- T'aimes ça ?

- J'adore !

- Tu veux plus ?

- Oui ! Je veux la tienne !

- D'accord, on commence par mon doigt.

Élouan suce son majeur puis me le montre. Je frémis. Il a un rictus sadique quand il l'enfonce en force. Je gueule.

- h ! T'es malade. Ne me fais pas ça avec ta bite !

Il me rit au nez. Il frotte l'intérieur de manière anarchique. Je prends la peine de lui dire de chercher la petite bosse. Il n'a pas les mêmes lectures que moi. Enfin, il la trouve.

- Élouan ! C'est là ! C'est bon... Mmmmmm !

La sensation familière est décuplée par le fait que c'est quelqu'un d'autre qui touche mon point P. Élouan en plus, quel bonheur ! Je geins et m'effondre sur la couverture que j'agrippe. J'avance et recule sur son doigt.

- Mmmmmmmm ! Ha ! Haa ! Ha !

- Je t'ai mis le deuxième. Quel pervers tu es mon Jiji ! J'ai trop envie de te la mettre...

- Oh oui... Lou... ha !

- Regarde en bas ! Tu veux être pris par derrière comme ça ?

Anton s'en donne à coeur joie dans le cul de Jérémy. Il est fixé en lui et ses coups de reins déplacent le lit de jardin.

- Oui... oui... ha... dépêche...

Il est rapide quand il faut mon Élouan. J'entends le bruissement d'un sachet. Je tourne la tête alors qu'il fait couler un filet de salive sur sa queue. Clin d'oeil.

- Prêt pour le grand huit, Jili ?

- Oui...

Il m'attrape par les hanches et me tire vers lui. Il creuse mon dos pour me cambrer. La respiration en mode accéléré, je m'appuie sur les coudes et n'attends pas longtemps avant l'invasion. Je sens le gland d'Élouan pointer contre mon entrée. Il ouvre le bal. Mon anus s'écarte devant son bulldozer en vitesse lente. L'enfer avant le paradis. Je suis à la limite de tout arrêter.

- Aïe ! J'ai mal... arrête...

- Détends-toi...

Il recule puis avance toujours un petit peu plus dans mon antre. J'ai l'impression que son manche arrache tout sur son passage. Il n'a rien à voir avec mes godes improvisés. Élouan exprime ses sensations.

- Tu es serré... ha... ha... je suis en entier en toi... tu es trop serré !

- Tu es trop gros !

Ma muqueuse gaine son membre d'un bout à l'autre. Quelle satisfaction ! J'ai enfin une vraie queue dans les entrailles. Je me sens rempli. La douleur s'estompe. Élouan bouge. Son ventre et sa poitrine viennent coller mon dos. Il m'embrasse dans le cou.

- Jili ! Ça va être chaud pour moi. Tu es vachement étroit. Je ne serai pas aussi endurant que ton voisin.

Jérémy chevauche maintenant Anton qui lui enserre la taille avec force. On peut même voir sa queue entrer et sortir.

- On recommencera, Jili...

Sur ces mots, il démarre son va-et-vient.

- Ha... ha...

Je halète et transpire. Ça chauffe dans mon cul. Ma bite qui avait débandé se redresse. Je la caresse et détecte l'humidité sur le gland. Je mouille. La douleur a disparu. Je recule et avance à l'unisson avec Élouan. Ses mains agrippent mes épaules. Il entre vraiment profond. Ses couilles qui tapent mes fesses m'excitent encore plus.

En bas les autres viennent de terminer. Anton s'allonge près de Jérémy. Ils s'embrassent et se palpent mutuellement le torse et le pénis.

Les coups de reins d'Élouan deviennent de plus en plus puissants. Il ahane ses efforts. Mes gémissements sont saccadés par son rythme endiablé. Mes bras n'encaissent plus sa force. Je m'écroule sur la couverture. Élouan remonte d'un coup sec mon postérieur vers lui et se déchaine. Je piaille. Il me pousse peu à peu contre la vitre. Je bloque ma tête sur le côté, du coin de l'oeil, je le vois me dominer de sa hauteur. Tous ses muscles sont contractés, de la sueur perle sur sa peau. Je sens la jouissance proche. Il quitte la vision de son membre dans mon cul pour mes yeux.

- Je vais venir !

Boum ! Boum ! Mon crâne cogne au rythme d'Élouan contre le carreau. Il ne me lâche pas des yeux.

- Ha... Lou !

- Ha !

Boum ! Boum ! Boum ! Mon ventre est un brasier, ma queue une lance à incendie qui crache mon sperme sur la couverture. Je sens la tétanie de mon pote, ses doigts s'incrustent dans ma peau. Son sexe tressaute en moi. Élouan me secoue encore deux ou trois fois avant de se relâcher. Il s'avachit sur moi puis glisse sur le côté. Je plane. Élouan brise ma torpeur.

- C'était trop bon ! Je n'aurai jamais pensé aimer ça avec mec !

Il me claque les fesses.

- Mais tu n'es pas n'importe quel mec ! Tu es mon Jiji ! J'ai hâte de recommencer !

- Élouan à quoi tu joues ?

Soudain il se rétablit sur les genoux en regardant dehors, le nez contre le carreau.

- Hé ! Ton voisin nous a vus ! Il nous fait signe ! On peut ouvrir ce truc ?

- Non, la vitre est fixe. Vite on se barre.

- Ben quoi t'as plus envie avec lui ? Il me nargue.

- Ce n'est pas ça...

Son téléphone sonne. Il le cherche partout à quatre pattes. Sa belle queue et ses couilles pendent entre ses jambes. Il répond dans cette position dévoilant son petit trou qui m'inspire beaucoup. Élouan n'acceptera jamais que je le pénètre. Pourtant. Il discute dans un anglais mâtiné d'allemand quelques minutes puis raccroche. Il me caresse doucement la joue.

- Désolé, mais Madame s'impatiente. Tu viens ?

- Oui. La mer me rafraichira...

- Jili... c'était bon... j'ai vraiment envie de recommencer.

Je suis trop surpris pour réagir. Il m'embrasse du bout des lèvres, sa langue effleure la mienne. Moi aussi j'ai envie de recommencer ! Tout de suite, tout de suite ! En bas dans la maison, raisonne un bruit sourd et la voix de ma mère criant mon prénom. Nooon !

- Merde ! Vite.

La panique. Nous enfilons nos shorts et nos tee-shirts en quatrième vitesse. Un moment merveilleux se termine. Je suis heureux. Cette fois-ci je n'étais pas seul dans mon grenier.

Lepoulpe

gaellg88@gmail.com

Suite de l'histoire

Autres histoires de l'auteur : La peur du gendarme | J'étais bourré | À cause d'une robe | Les gros aussi ! | Après le diner | Un conte de Noël | Grenier -01

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