Premier épisode
Chapitre 2
Les jours passèrent et je ne revis pas Paul pendant presque une semaine. Avait-il été dégoûté ? Lui ai-je fait peur ? Je n'en savais rien. Une peu mélancolique mais amoureux je me ferais du soucis pour lui.
Un soir après avoir mangé prétextant à ma mère une petite balade je fis un détour par chez Paul. La maison est éteinte comme si personne n'était là. Les volets ouvert à travers les carreaux je ne distinguait personne. Étrange....
Que s'est-il passé ?
Je reparti chagriné et ennuyé de ne pas savoir ce qu'il se passait les yeux au bord des larmes. J'avais comme perdu mon chère et tendre. Je rentre à la maison et me couche tel quel dans mon lit les yeux rouges par les larmes qui y ont coulé quelque instants plutôt, vide de tout.
Je me réveille, les aiguilles affichent 7H15 je descend en sursaut, je passe embrasser maman qui est son petit déjeuner et qui rigole de moi. Je suis en retard et mes chéries l'acceptent pas.
Pendant la traite mes chèvres sont nerveuses et oui je ne suis pas à l'heure.
Je rentre à la maison et le médecin est là à occulter maman pour un petit contrôle.
Le Dr Beck est gentil comme tout il me connais depuis tout petit, nombreux sont les juifs qu'il a sauvé pendant la guerre...
Sciemment je lui demande si tout le monde va bien dans le village
-mon chti tout le monde va bien hormis le père Dupris qui est partit à l'hospice je ne sais pas si il rentrera ici...
- Le père Dupris ? Je ne vois pas de qui tu le parle. En vain que dieu fasse de son mieux.
Je dois te laisser j'ai à faire à bientôt.
- salut mon chti
En traversant la cours je me roulais une paysanne quand tout à coup... Paul Dupris que suis-je bête c'est son père qui est à l'hospice, il a dû l'accompagner.
Je fais demi-tour et demande à maman si je peux prendre le solex ce qui m'est accepté et puis je file me faire propre et je saute sur mon destrier.
Arrivé à l'hôpital je demande partout Mr Dupris. Affolé c'est pas lui que je veux voir c'est son fils. On me demande d'attendre un peu et qui je suis. Je prétexte être un neveu.
Je sent l'échec à plein nez puis je ressort dehors m'asseoir sur un banc attendre un peu. Une infirmière vient me chercher, m'emmène dans un couloir et sur un banc je vois Paul.
Le voilà enfin, mon amant, mon amour !
Plus j'approche plus je ressent la tristesse de Paul monter en moi. Il tourne sa tête vers moi en sanglot il me dit "Alex, il est mort..."
Sa peine m'envahit et nous nous prenons dans les bras moi dans sa peine et lui dans sa tristesse.
Fils unique il perd sa mère et son père à tour de rôle.... je ne peux pas l'abandonner, au contraire !
Nous sortons de l'hôpital il monte derrière moi mouchoir à la main et nous rentrons tranquillement.
Arrivé chez lui nous descendons et il m'enlace d'amour à ne plus pouvoir me lâcher, me lançant un "je t'aime, bien".
Tout en le serrant dans mes bras je lui fis comprendre que c'était réciproque.
Je le laisse seul dans cette grande maison, je me sent coupable mais le travail m'attend.
Dans la soirée j'explique à maman mes petites péripéties en déformant toujours un peu.
La nuit tombée et le paysan lavé, je pars me coucher.
Mes yeux clignotent petit à petit lorsque j'entendis des cailloux taper aux fenêtres d'une autre chambre à mon étage. J'ouvre énervé et me prend un cailloux en pleine tête, j'allume ma pile et Paul apparu dans le noir.
- qu'est-ce que tu fous là ?
- j'arrive pas à rester seul dans cette maison
- Ha..
- tu veux pas m'héberger pour cette nuit s'il te plaît ?
- Tu m'arrange pas mais oui je descend t'ouvrir parcontre pas de bruit maman dort.
Je descendis ouvrir la porte en pensant devant maman qui dors en bas car elle n'arrive plus à monter les escaliers.
Nous cachons le vélo de Paul dans la grange puis je l'emmène à l'étage.
- je vais te préparer un lit
- Ha... d'accord
- quoi ? Tu pensais qu'on allait dormir ensemble ?
- Ben... oui
- Je suis un bon farceur non ? Viens même te blottir à moi si tu en a envie...
- merci, je ne m'en priverait pas.
Nous nous cochons en caleçon l'un contre l'autre malgré la chaleur de l'été, la fraîcheur de la nuit nous fait nous rapprocher d'avantage. Nous adoptons naturellement la position de la cuillère. Sur mes fesses je sent son sexe qui n'est pas de tout repos... je m'endors et lui est déjà parti dans les bras de morphée.
Au petit matin, je me réveille avec un bel homme dans mon lit. Il n'est pas parti ce n'etait pas un rêve !
Il n'a pas dû debander de la nuit le pauvre.
Il est 5h30 et il me reste un peu de temps.
Je décide d'entreprendre quelque chose...
En me tournant je vois son sexe gonflé et aux gardes à vous depuis hier soir.
Je descend doucement dans le lit et je déboutonne son caleçon gentiment...
Son penis sort d'un coup et me tape dans la figure, l'excitation monte en moi, je commence à sucer allègrement ses 20cm de pur bonheur pendant 5 bonnes minutes jusqu'à ce qu'il se réveille de plaisir.
Il pose sa main sur ma tête et l'accompagne dans mes mouvements de va et viens.
L'envie me prend de sucer rien que son gland, je le stimule avec ma langue et mon amant libère de ce qu'il a le plus chère dans ma bouche. Sa semence est chaude et son goût est extra je l'avale d'un trait tellement mon excitation est grande.
Paul n'en n'a pas fini avec moi, il me pousse au bout du lit, se redresse et déchire mon caleçon et saute sur ma bite. Il me suce à son tour et je me décharge en quelques instants sur ce visage qui est le sien.
Il est 6h15 et je dois me lever, je pars traire mes chéries et mon homme reste sagement au lit. J'explique à maman au café la situation de Paul, je lui ai proposé de l'héberger quelques temps dans son ancienne chambre contre peut-être un peu d'aide à la ferme. Paul descend en même temps et est accueilli à bras ouverts par maman. Elle lui sert un café, du pain et de la confiture. De quoi rassasier mon petit amant.
Nous finissons de manger et partons dehors ensemble, Paul me regarde avec des yeux amoureux et je ne peux m'empêcher de fondre. Je demande à Paul si il veut m'aider à la ferme contre du bon soin et un peu d'argent. Il accepte sans hésiter. C'est un bonheur partagé scellé par un baiser langoureux.
Dans l'après-midi je m'occupe de la ferme et maman est partie avec la 4CV emmener Paul à l'hôpital, aux pompes funèbres et à l'église du village pour préparer l'enterrement de son père.
De retour le soir, Paul est fatigué et maman aussi, je décide donc de préparer a manger. Maman regarde la télévision dans son fauteuil.
Paul vient m'aider un peu à éplucher la salade et préparer la soupe. Il est triste...
Il fond en larmes en me regardant, je ne peux m'empêcher de le prendre dans mes bras. Maman arrive au même moment et s'exclame "il faut pas pleurer mon chti gars, la vie est pas facile mais elle est faite ainsi, tu verra que après chaque coup dur se cache du bonheur."
Si seulement elle savait... ayant grandis en ville elle connaissait et côtoyait bien des homosexuels avant qu'ils ne soit déportés.
Je lui en parlerais quand nous nous sentiront mieux.
Nous partons nous coucher tout les deux en amoureux et Paul me chuchota pensant que je dormais "tu es mon bonheur, je t'aime". Je ne fis rien mais qu'est-ce que j'étais heureux.
Le lendemain matin Paul dors encore. Je ne veux pas le bousculer mais dans le village la batteuse est arrivée et est posé sur la place. Il faut battre les gerbes de blé que j'ai fauché il y a quelques semaines.
Je prépare le tracteur et la remorque. Il faut descendre au village. Je rentre à la maison et maman et Paul son a table à boire le café, une image idyllique. Je demande ensuite à Paul de venir m'aider à descendre les gerbes.
Nous montons au grenier et nous descendons une à une les gerbes. Paul reste en haut pour me les passer et moi en bas pour les empiler.
Puis plus rien, les gerbes ne descendent plus.
- Paul ? Paul ? Il y en a déjà plus ? Hé Ho ?
Je décide de monter à l'échelle. Arrivé au grenier je vois Paul allongé sur le ventre dans les gerbes le short et caleçon baissés, les fesses à l'air...
Il me regarde souriant avec un regard pointant son derrière.
Mon excitation se fait vive, je baisse mon short et mon caleçon, je prend Paul, dans les gerbes.
Les va et viens son ammortis par la paille qui craque. Ses gémissement me font de l'effet nous sommes en adéquation.
Je crache sur ma bite pour lubrifier un peu et nous repartons de plus belle. Ma bite lui masse la prostate et le font ejaculer ce qui m'excite d'avantage. Je finis par le remplir de mon sperme. Il souhaite de garder en lui. Pourquoi pas, c'est son choix.
Nous finissons rapidement de descendre les gerbes et nous allons battre pendant ce temps j'imagine mon amant avec mon sperme dans son cul.
Nous nous retrouvons avec tout les anciens du village à battre les céréales sur la place du village c'est la fête et nous buvons tous quelques verres de vin rouge, un ancien à ramené du saucisson, j'ai envoyé Paul chercher du pain à la maison qui n'est pas loin, nous faisons la fête jusqu'à la tombée de la nuit. Ma remorque est pleine de mon beau blé et mon chariot de paille.
Nous rentrons et mettons les chargements à l'abri car le ciel menace fortement. Nous finissons à peine de rentrer notre chargement qu'un orage éclata. Que faire ?nous traversons la cours mais habillés finement nous sommes trempés de la tête au pied et nos débardeurs blancs plein de poussière font ressortir nos corps de jeunes hommes. Rien de tel pour exciter deux jeunes mâles. Nous rentrons à la maison maman dors déjà. Nous filons à la salle de bain et nous nous déshabillons.
Dans la baignoire à pâtes de lion nous nous retrouvons nus, recouverts de poussière, cheveux mouillés mais beaux.
J'ouvris le robinet, et sous cette pluie artificielle nous langues viennent s'enlacer l'une et l'autre. Nos corps musclées collés l'un à l'autre.
Ces moments son privilégié, nous avons pas souvent l'occasion d'être tout les deux dans cette intimité.
Nous nous lavons et montons nus à l'étage, nous sommes un peu éméchés par ce vin rouge mais c'est agréable.
J'ouvre l'armoire et tend un caleçon à Paul
- Non j'en ai pas besoin
- Ha bon ? Monsieur à décidé de dormir nu ?
- Oui parfaitement
- D'accord comme tu veux mais moi aussi alors.
Paul se met dans le lit et il bande.
- Alors ?
-Quoi ? (Je prepare mes affaires pour demain matin et dans mon dos je ne le vois pas)
- Tu viens pas me faire un câlin ?
-Si j'arrive (je me retourne) Et bah mon salaud je vois que Mr n'est pas fatigué.
Paul est sur le dos bite en l'air. Je viens le chevaucher et m'asseoir sur sa bite pour la première fois.
Mon dieu qu'elle est large, c'est la première fois mais je ne bronche pas. J'ai envie d'avoir mal au cul, d'être une chienne.
Paul me met des petits coups de reins ce petit bâtard. Et puis ni une ni deux je me laisse descendre sur sa bite. Me voilà assis dessus ses poils me chatouillent les couilles. Je reste quelques instants pour prendre le plis et nous partons dans nos ébas. Il me sodomise comme jamais, le lit tape contre le mur et bouge du sol. On s'en fou il me prend d'une manière bestial comme pour se venger de tout ce que je lui ai déjà mis dans le cul. Je tiens les barreaux de la tête de lit mais qu'est-ce que c'est bon. Et je mouille comme une salope, ma bite est une fontaine. Paul est endurant et ne me laisse pas une seconde de répit. Il me démoli le cul avec son calibre, entre temps je me remet sur lui et d'un coup il de démontre sa souplesse en me suceant pendant qu'il m'encule. L'extase. Je sent Paul se crisper, il finit par jouir en moi, à me remplir de sa semence fraîche. Je reste posé sur sa bite et il continue de me sucer. Quelques secondes après ma décharge est intense. J'ai pris doublement mon pied ce soir. Nous nous retirons, nous descendons rapidement nous laver. Dans la salle de bain nous sommes nus à nous embrasser éperdument sous l'eau qui coule du pommeau de douche.
Je passe voir si maman n'est pas réveillé mais tout va bien elle ronfle même. Ses médicaments font effet, ouf.
Nous remontons encore nu et un peu ivre, puis nous nous embrassons une dernière fois pour aujourd'hui avant de se mettre en cuillère tout deux nus comme des vers.
Paul semble dormir. Dans l'oreille je viens lui chuchoter la même chose qu'il m'a dite hier. "Toi aussi, tu es mon bonheur et je t'aime".
Il bouge, il a dû m'entendre, il se retourne et me chuchota "je t'ai eu" en rigolant. Il m'attrape et m'embrasse en me couvrant de je t'aime.
J'avais là, dans mon lit, mon homme, mon amoureux, mon ange. Que rêver de mieux.
Je me mis sur le dos et Paul montât sur moi, tout en calant sa tête sur mon épaule, torse contre torse, nous nous endormons.
Alexo58
allo58tilou@gmail.com
