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Un entraineur un peu sévère

À l'approche de la quarantaine, je m’étais séparé de ma copine et, après plusieurs années sans beaucoup faire d'exercice, j'avais voulu reprendre une activité sportive, mais je ne savais pas trop vers quoi m'orienter. En discutant avec un collègue que je savais assez sportif, j'avais conclu que ce serait bien de m'initier à un sport de combat. Ne sachant pas trop où aller, je lui avais demandé conseil et il m'avait parlé d'un prof qu'il connaissait. « Tu verras, il est un peu sévère, il peut avoir des méthodes spéciales, mais c'est vraiment un super prof, tu seras pas déçu. » J'avais pris contact avec le prof de la part de mon collègue, on avait fixé un rendez-vous et, le jeudi en fin de journée, j'étais arrivé chez lui.

Les cours se faisaient à son domicile, un pavillon de proche périphérie, où il avait aménagé un garage en gymnase et salle d'entrainement. En arrivant, je l'avais salué : « Bonjour monsieur, moi c'est Jérôme, j'ai pris rendez-vous avec vous pour commencer une initiation en sport de combat. » Le type m'avait laissé finir, avait marqué une pause d'une ou deux secondes, puis avait repris : « Alors ici, il n'y a pas de vous, il n'y a pas de monsieur, il n'y a pas de prénom. Il y a juste des combattants. On se dit tu, je t'appelle combattant et tu m’appelles chef. » Ça m'avait un peu déstabilisé, j'avais repensé au commentaire de mon collègue, mais je m'étais dit, après tout, voilà qui est franc et simple. En se disant tu, et en s'appelant combattant et chef, on s'était donc mis d'accord sur mon programme d'entrainement pour les trois mois à venir. On allait commencer par une formation un peu généraliste, surtout un entrainement de remise en forme et une initiation aux techniques de base de plusieurs arts martiaux et sport de combat, surtout le jujitsu et la boxe.

Une fois cela établi, le chef m'avait dit : « Bon eh bien, on va attaquer. Tu vas te mettre en tenue. Pour commencer, torse nu. » J’avais eu un moment d'arrêt, le chef avait lancé un simple « allez ». Je lui avais alors dit :

– Excuse-moi chef, mais en fait je préférerais garder mon t-shirt.

– Ici, avait-il rétorqué, tu n'as pas de préférence. C'est moi qui décide. Tu dois te mettre en tenue, je vois que tu es déjà pieds nus et en short c'est bien. La tenue, c'est short, pieds nus et torse nu. Allez, torse nu.

Je n'étais vraiment pas à l'aise car justement, si je voulais reprendre une activité sportive, c'est parce que j'avais pris quelques kilos, mais je n'en menais pas large et je sentais bien que je n'avais pas vraiment le choix. J'ai donc obéi et me suis présenté à lui dans la tenue exigée. La séance de 45 minutes s'était bien déroulée. Au départ, en voyant le prix facturé pour des séances de 45 minutes, j'avais un peu tiqué, mais vu le rythme et l'intensité, trois quarts d'heure c'était bien suffisant. Et vu l'attention que le chef portait à son combattant, le tarif était bien mérité.

La semaine suivante, j'étais arrivé 5 minutes en retard, parce que j'avais voulu venir à vélo et je m’étais un peu perdu en route. En arrivant déjà tout en sueur, j’avais bredouillé :

– Excusez-moi, euh, excuse-moi, chef, je me suis un peu perdu en venant…

– Il n'y a pas d'excuse pour les retards, tu dois être à l'heure, un point c’est tout. Ne n'imagine pas qu'on finira cinq minutes plus tard parce que tu arrives cinq minutes en retard. Tes trois quarts d'heure, c’est tes trois quarts d'heure, pas une minute de plus. Je t'attends sur le tatami.

Un tour au vestiaire, et je m'étais présenté en short, t-shirt et pieds nus. Je savais que pieds nus, c'était de rigueur sur un tatami, alors je n'avais pas voulu commettre d’impair. Mais sans m’en rendre compte, j’en avais commis un. Arrivé devant lui, j'avais juste dit : « Voilà, chef, je suis prêt. » Le chef m'avait toisé des pieds à la tête, avait à nouveau marqué une ou deux secondes de silence puis avait déclaré : « Écoute, combattant, je crois que tu n'as pas bien compris quelque chose. Ici, la tenue, c'est short, pieds nus et torse nu. Alors, torse nu. » Je m'étais senti tout penaud, comme pris en faute, pourtant dieu sait que dans la plupart des salles où on s'entraine aux sports de combat, on ne doit surtout pas être torse nu et il faut absolument porter un t-shirt pour des questions d'hygiène. Mais là, j’avais obéi, le chef exerçant déjà sur moi un ascendant dont je n'avais pas encore tout à fait conscience. Je m'étais donc mis torse nu, puis la séance s'était déroulée normalement, moins les 5 ou 10 minutes dues à mon retard et à ma tenue non réglementaire.

Les semaines suivantes, je n'avais pris aucun risque et, dès mon arrivée, je m'étais consciencieusement mis en short, pieds nus et torse nu. Je remarquais quand même que le chef, lui, gardait toujours un t-shirt à manches longues, un rashguard comme on dit en sport de combat. J’avais trouvé bizarre que, si on était deux combattant qui se disent tu, il n'y ait que moi qui sois torse nu, mais je supposais qu'il devait y avoir une raison à cela et surtout, je ne risquais pas de poser la question et de discuter ses méthodes ! Au bout de quelques semaines, comme je venais maintenant chaque fois à vélo, j'avais pris l'habitude de faire le trajet torse nu, je partais de chez moi sans t-shirt, ça faisait un truc de moins à porter et une manip de moins pour me changer. Le chef l'avait remarqué et m'avait fait un jour la réflexion : « Je vois que maintenant, tu arrives directement torse nu. Tu fais le trajet à vélo torse nu, c'est ça ? C'est très bien, ça te met en condition aussi bien physique que mentale. Continue. » J’avais ressenti une certaine fierté en entendant ces mots. Et d'ailleurs, dès la semaine suivante, ce n'est pas en rashguard, mais en t-shirt sans manche que le chef m'avait accueilli et m'avait dispensé la séance. Ça m'avait bien plu. J'étais très admiratif de ses bras fortement musclés et impressionné par leur abondante pilosité. Le chef devait avoir entre 45 et 50 ans, c'était un homme mûr et athlétique, bien musclé et assez velu. Moi qui étais hétéro, je mettais ma fascination pour son physique sur le compte de l’admiration pour ses compétences sportives et de l’autorité que je lui reconnaissais en tant qu’ainé.

J’avais commencé mes cours tout début septembre et, au fil des semaines, l'automne commençait à s'installer, mais j'avais décidé de ne pas déroger à mon habitude de faire le trajet à vélo torse nu, pour me mettre en condition physique et mentale, comme disait le chef. Pour me faire un petit défi aussi. Et puis j'avais lu que se dévêtir quand il fait froid, c'est une manière de brûler des calories qui aide à perdre du poids. Comme perdre du poids et me muscler, c'étaient deux de mes objectifs, je m'étais dit que ça ne pouvait pas faire de mal. Le chef m'en avait fait la réflexion un jour : « C'est bien, combattant, je vois que tu continues à faire le trajet à vélo torse nu malgré le froid qui commence à venir. C’est bien, ça t'endurcit. Continue. » Et là, la semaine suivante, stupeur, le chef m'avait d'abord accueilli en t-shirt sans manche comme les semaines précédentes, puis, au milieu de la séance, il avait empoigné le haut du t-shirt pour se mettre lui aussi torse nu. Je n'avais pas commenté, bien sûr, mais la surprise devait sans doute se lire dans mon regard.

La semaine suivante, même chose, il m'avait accueilli en t-shirt sans manche, puis s'était mis torse nu à la moitié de la séance. « Je vais te faire une confidence, combattant, j'ai pas l'habitude de me mettre torse nu pendant les séances, mais là, je sens que tu es très impliqué et je sens qu'il y a une relation de confiance entre nous. » Je n'avais pas posé de questions, j'avais juste dit merci. Mais la semaine suivante quand j'étais arrivé, le chef m'avait accueilli directement sans rashguard ni t-shirt. Je m'étais dit que la relation de confiance avait dû encore un peu progresser depuis la semaine précédente. Et au fil des semaines, sans déroger à son habitude de sévérité, j'avais remarqué que le chef me faisait davantage de commentaires appréciatifs. Il faut dire qu’en deux mois, j'avais déjà perdu un peu de poids, je m’étais déjà un peu musclé et je m'étais perfectionné dans les techniques qu'il m'inculquait. Souvent, je remarquais qu'il m'observait pendant l'entrainement, les bras croisés sur sa poitrine musclée et fortement poilue, je lisais dans son regard quelque chose de mystérieux, mais quand même plutôt positif.

C'est au bout d'encore quelques semaines que j'ai pris conscience du fait que non seulement j’éprouvais du désir pour le chef, mais j'étais en train de tomber amoureux de lui. Comme j’étais alors célibataire, je me masturbais souvent et je m’étais bien rendu compte qu’en me touchant, c’est à lui torse nu que je pensais, à sa musculature puissante, à la fourrure dense et majestueuse qui ornait son poitrail. Ça m'avait surpris, plus que choqué ou inquiété quand j'en avais pris conscience. Je ne me disais pas que j'étais en train de devenir gay ou quelque chose comme ça, je me disais juste que j'éprouvais pour le chef quelque chose que je n'avais jamais éprouvé avant, ni pour un homme ni pour une femme, donc ça ne remettait pas en cause mon hétérosexualité. D'ailleurs, je continuais à coucher avec des femmes quand j'avais la chance de séduire. Et de fait, comme j'étais plus mince et plus musclé, j'avais encore plus de succès qu'avant !

Un jour, le chef m'avait dit : « La semaine prochaine, il y aura un autre combattant qui participera avec toi à la séance. » Je n'avais pas pu m'empêcher de protester, en disant que je trouvais ça un peu injuste, vu que je payais des séances particulières. Est-ce que l’attention du chef n'allait pas être divisée entre les deux combattants ? Il avait eu un petit sourire et m'avait répondu : « Écoute, ici, c'est moi qui décide. À partir de la semaine prochaine, vous serez deux combattants. Mais t'en fais pas, c'est pour t'aider à progresser. » La semaine suivante, j'étais donc accueilli à mon arrivée par le chef accompagné d'un homme plus jeune que lui, plus jeune que moi aussi, la trentaine à peine, tous deux en short et rashguard. J'ai été immédiatement frappé par la silhouette athlétique du jeune homme. Moins grand et moins large que le chef, il devait faire environ 1,75 m, épaules carrées et taille fine, j'étais surtout impressionné par la robustesse de ses jambes aux cuisses puissantes et aux mollets galbés, dont la musculature était soulignée par une toison brune.

Le chef m'a présenté l'autre combattant en me disant que ce n'était pas un autre élève, mais que c'était un assistant qui serait là pour l'aider à me faire progresser, et pendant ce temps il se formerait pour devenir lui-même entraineur. « Comme ça, je pourrai mieux t'observer quand tu fais des exercices avec lui, ça m'aidera à rectifier tes gestes. Il t'appellera novice, tu l'appelleras maitre. C'est parti. Combattants, en tenue. » Moi c'était déjà fait, mais le maitre a aussitôt empoigné le bas de son rashguard pour le faire glisser le long de son buste et se mettre torse nu, révélant seconde après seconde un corps puissant, aux muscles dessinés et couverts de poils sombres et bouclés. Juste avant de passer la tête par l'encolure, il a dévoilé ses aisselles abondamment garnies de poils, qui commençaient déjà à transpirer, alors que pourtant, le chef maintenait dans la salle d'entrainement une fraicheur propice à l'effort. Une fois qu’il était torse nu, j’ai remarqué, au bout d’une fine chaine, une étoile de David en or qui étincelait sur sa poitrine velue. J’étais fasciné par le mélange de force et de grâce qui émanait de ce corps à la fois athlétique et juvénile, puissamment musclé et élégamment proportionné.

La séance s'est bien passée et je devais bien reconnaitre que la présence du maitre favorisait des exercices plus dynamiques et permettait au chef de mieux observer et contrôler ce que je faisais, et ainsi de mieux me conseiller. Dans cette nouvelle configuration, le chef me faisait faire plus d'exercices en corps à corps, ce qui était assez troublant étant donné que le maitre et moins étions torse nu. Je n'avais pas l'habitude d'un contact aussi proche avec le corps dénudé d'un autre homme. À part la piscine, les seules fois où j'avais été torse nu en groupe avec d'autres gars, c'était pour des matchs de foot ou de basket quand je jouais dans l’équipe torse nu, mais cela n'entrainait pas de contact physique rapproché. Alors sentir la peau nue du maitre contre la mienne, sa chaleur ou la moiteur de sa sueur contre ma peau, et les poils de son torse frotter le mien me procurait des sensations très fortes et très nouvelles. Mais je restais concentré sur les exercices.

Parfois, je regardais furtivement le chef, qui nous observait avec attention, les bras solidement croisés sur la poitrine. Certaines fois, il se mettait torse nu lui aussi, soit en milieu de séance sans que je sache vraiment pourquoi, soit dès le début il nous accueillait le maitre et moi dans cette tenue. Quand il était torse nu et qu’il croisait les bras sur la poitrine, je ne me lassais pas de contempler ses pectoraux velus qui ressortaient. J'admirais cette toison brune parsemée de poils blancs qui étincelaient dans la lumière du gymnase. J’aimais particulièrement la manière dont ses bras musclés encadraient ce poitrail puissant, les tétons charnus et pigmentés mis en valeur par les coudes, à la jonction du bras et de l'avant-bras. Mais je n'avais le temps de jeter que des regards furtifs, car le rythme de l'entrainement était intense.

La seule chose qui me dérangeait, c'était que j'avais l'impression d'une connivence entre le chef et le maitre. D'ailleurs, il leur arrivait de s'appeler par leur prénom – Francis l'ainé, le plus jeune Samuel. Moi qui n’avais droit qu'à « chef », « maitre », « novice » et « combattant », je me sentais un peu exclu et j'avoue que je commençais à ressentir de la jalousie vis-à-vis du maitre. Pourtant, il était sympathique avec moi, beaucoup plus chaleureux que le chef, et je dois dire que je commençais à le désirer presque autant que son ainé. Avec son corps musclé, au teint hâlé, abondamment garni de poils sur les jambes, les bras et le torse, ce jeune athlète me mettait lui aussi en émoi. Son corps exhalait ce parfum très prenant et très agréable que prend la peau exposée au soleil, auquel se mêlait un léger relent de transpiration en cours de séance. De plus, contrairement au chef, j'avais le bonheur de le frôler, de le toucher, de l'empoigner, de me retrouver peau contre peau avec lui, puisque nous étions tous deux torse nu. Cela m'était beaucoup moins souvent arrivé quand je faisais les exercices avec le chef, même quand il était torse nu lui aussi, car quand nous étions juste tous les deux, il privilégiait des exercices qui favorisaient moins le corps-à-corps et le contact. C'est peut-être pour cela que le désir et l'amour que je ressentais pour le chef étaient décuplés, du fait que je n'avais pu assouvir mon envie de contact physique.

Le chef a alors dit : « Combattants, vous avez bien travaillé aujourd'hui. Toi, novice, grâce au maitre tu as bien progressé dans tes apprentissages. Je suis fier de vous. C'est pourquoi je vous propose à présent un nouvel exercice. Novice, je crois qu'il est temps de t'initier au fondement de nos sports de combat. Beaucoup de techniques nous viennent d'autres traditions, asiatique ou africaine, bien entendu, mais n'oublions pas l'héritage de l'Antiquité grecque. Pour terminer la séance, nous allons pratiquer quelques exercices de lutte antique. Et comme vous le savez tous les deux, cette discipline se pratique entièrement nu. Allez-y, en tenue. » J'étais totalement stupéfait. Le maitre, lui, évidemment non. C'est donc sans hésitation ni timidité qu'il s'est défait de son short et de son sous-vêtement. Il arborait une nudité resplendissante. J'étais fasciné par la démarcation du bronzage à la taille et en haut des cuisses. Visiblement, il avait l'habitude de passer du temps en short et torse nu, car son buste et ses jambes étaient fortement bronzés, alors que sa peau au niveau des fesses et du sexe était d'une blancheur surprenante. La noirceur des poils qui lui couvraient une partie des fesses et l'abondante touffe pubienne en ressortait encore davantage. J'étais également impressionné par la taille de son sexe. Moi qui n'était pas du tout porté sur les sexes d'hommes, j'étais bien obligé de remarquer que ce pénis circoncis était d'une taille conséquente, sa pigmentation contrastait aussi avec la pâleur de la peau environnante, et la manière dont il se projetait fièrement vers l'avant, puis pendait lourdement vers le bas était d'une grande majesté.

« Ne sois pas timide combattant, m'avait encouragé le chef. C'est sans doute pas la première fois que tu te retrouves tout nu en présence d'autres hommes ? Tu n'as peut-être pas fait l'armée, mais tu as bien dû aller dans des vestiaires ? On n'est pas là pour te juger. Vas-y, en tenue. » Sans rien dire, je me suis donc dépouillé à mon tour de mon short et de mon slip. La séance a alors repris, le maitre et moi nous sommes affrontés dans des exercices de lutte grecque antique et, de façon surprenante, le fait d'être nu ne créait absolument aucune gêne, au contraire, les mouvements et les prises étaient facilités. J'aurais pensé qu'avoir le pénis et les testicules qui ballottent aurait pu être troublant, mais avec la concentration, je n'y pensais même pas. De même, quand le sexe lourd et imposant du maitre frôlait ou heurtait une partie de mon corps, il n'y avait aucun embarras. J'étais un peu moins à l'aise quand mon propre sexe touchait une partie du corps, voire le sexe lui-même du maitre, mais au bout de quelques minutes, je n'y pensais même plus vraiment.

Le chef nous a félicités. Le maitre et moi nous sommes rendus entièrement nus jusqu'au vestiaire sans la moindre gêne. Je suis rentré chez moi à la fois troublé, désorienté et enchanté, enthousiasmé. J'avais le sentiment d'avoir partagé un moment unique avec ces deux hommes. Quelque chose que je n'avais encore jamais connu dans ma vie. En me masturbant ce soir-là, j'avoue que j'ai non seulement pensé au torse nu, musclé et poilu du chef et à celui du maitre, mais j'ai aussi pensé au pénis sombre et charnu du maitre. J'avais été frappé par le contraste entre le brun de la hampe et le rose du gland, visible en permanence du fait qu'il était circoncis. La semaine suivante, je ne savais pas à quoi m'attendre, mais la même chose s'est reproduite. À part que cette fois-là, le chef était torse nu comme nous dès le début de la séance. Et dans le dernier quart d'heure, il nous a de nouveau fait déshabiller entièrement pour pratiquer la lutte antique. La deuxième fois, ça m'a semblé presque naturel. Dès le début de mon entrainement avec le chef, je m'étais très vite habitué au fait de pratiquer torse nu et là, je me faisais très vite à cette nudité intégrale.

Mais à la fin de la séance suivante, après avoir échangé un regard avec le maitre, le chef m'a annoncé : « La semaine prochaine, prévois de rester un peu plus longtemps après la fin de la séance. » Dans ma tête, je me disais zut, j'avais un truc prévu avec des copains le soir, mais j'ai vite compris qu'il allait falloir décaler. J'ai demandé au chef combien de temps, il m'a juste répondu « ça dépendra ». Alors j'ai dit « entendu, chef » et j'ai complètement annulé ma soirée. Vu que je ne pouvais poser aucune question au chef sur ce qu'on allait faire après la séance, j'ai passé toute la semaine avec un mélange d'appréhension et d'impatience. Comme je sentais que quelque chose d'important allait se passer, je me suis dit qu'il fallait être en forme, alors je n’ai fait aucune sortie de la semaine, même pas le weekend. Je me couchais tôt, ne buvais pas, mangeais équilibré, ce qui me donnait pas mal de temps et d'énergie pour me masturber aussi. J'imaginais le chef et le maitre en train de combattre ensemble. Penser à l'affrontement de leurs deux corps musclés, au contact de leurs torses velus, de leurs cuisses puissantes et poilues me procurait une excitation inouïe. Là encore, je n'y voyais rien d'homosexuel, j'étais juste excité à l'idée de partager quelque chose d'unique avec ces deux hommes magnifiques dont j'admirais la force, les compétences et la virilité. J’avais le sentiment qu'être accepté par eux faisait rejaillir sur moi le prestige que j'associais à leur maitrise, à leur vigueur, à leur musculature et à leur toison.

La semaine suivante, je brûlais évidemment de demander au chef ce qui allait se passer après la séance. Etant arrivé comme d'habitude directement torse nu, j'étais passé très rapidement au vestiaire poser mon sac et mes chaussures, et même si j'avais voulu, je n'aurais pas eu le temps de poser la question en douce au maitre. La séance s'est donc déroulée comme les deux fois précédentes, tout d'abord l'entrainement habituel torse nu en short, puis la lutte antique dans la nudité complète. À la fin de la séance, le chef nous a félicités pour notre travail, le maitre est alors venu à ses côtés, ils me faisaient tout deux face, debout dans une attitude pleine de dignité. J'ai senti que l'instant était solennel. Je ne sais pas me mettre au garde-à-vous, mais je me tenais bien droit devant eux.

Le chef a alors déclaré : « Combattant, ça fait plusieurs mois que tu t'entraines ici. Et j'ai pu voir les progrès que tu as accomplis grâce à tes efforts et ta détermination, et grâce à ton obéissance à mes règles. Comme le maitre avant toi, tu m'as fait confiance, cette confiance est payante. Tu peux voir toi-même les résultats. Tu voulais mincir, tu as minci. Tu voulais te muscler, tu t'es musclé. Tu voulais t'initier aux sports de combat, tu as acquis des compétences dans plusieurs disciplines. Je te félicite. Tu as atteint un échelon décisif dans ta formation. C'est pourquoi, après en avoir discuté avec le maitre, qui est d'accord avec moi, je crois qu'il est temps de te proposer l'étape suivante de ton initiation. Comme tu sais, chez les Anciens, la lutte n'était pas qu'un sport, une discipline physique, c'était aussi un aspect de la formation morale des jeunes hommes. Tu n'es plus un adolescent bien sûr, tu entres dans l'âge mûr, alors justement, il est grand temps de te proposer l'initiation que, chez les Anciens, les ainés dispensaient aux plus jeunes pour en faire des hommes. » J'étais stupéfait de ce qui était en train de se passer, mais à la réflexion, c'est ma propre réaction qui était encore plus stupéfiante. Au lieu d'être horrifié, terrifié ou même simplement inquiet ou interloqué, en fait, j'étais bouleversé. Et c'est avec des larmes dans les yeux que j'ai accueilli cette nouvelle.

Évidemment, je savais une ou deux choses sur la Grèce antique et j'ai donc tout de suite compris de quelle initiation il s'agissait. Je n'ai pas du tout pensé merde, ils vont me sodomiser. Non, ce que j'ai ressenti, c’était une grande fierté et une profonde gratitude qu'ils veuillent partager cela avec moi. Je n'ai rien dit, j'en étais incapable, j'ai juste opiné en essuyant discrètement mes larmes. J'avais remarqué que pendant le discours du chef, le sexe du maitre avait commencé à grossir, durcir et se dresser. Le maitre se tenait campé bien droit sur sa solide paire de jambes musclées et poilues, les mains croisées derrière le dos, ce qui faisait encore plus ressortir la puissante musculature de son torse et les poils noirs et bouclés qui ornaient sa poitrine. Sans même qu'il y touche, son pénis était à présent à l'horizontale. Le chef, lui, était déjà torse nu. Il a alors glissé les pouces de chaque côté de l'élastique de son short pour le faire glisser d'un coup le long de ses jambes. Son sexe se dressait hardiment à la verticale. Tel un mât, il était raide, rectiligne, robuste.

Le chef m'a demandé de confirmer que j'étais d'accord pour l'initiation, ce que j'ai fait immédiatement en hochant la tête. Puis il a déclaré : « Pour cette étape de l'initiation, nous ne sommes pas juste des combattants, mais des hommes. Nous allons donc t'appeler Jérôme et tu nous appelleras par nos prénoms, moi c'est Francis, le maitre c'est Samuel. Approche-toi Jérôme, ne t'inquiète pas, tout va bien se passer. » Ils m’ont chacun posé la main sur une épaule, j’en avais comme des décharges électriques qui me parcouraient tout le corps. Ils m'ont conduit vers une table qui était placée à une extrémité du gymnase et le chef m'a dit de m’asseoir. Samuel s'est assis derrière moi, m'entourant de ses bras et de ses cuisses, il m'a fait adosser contre son torse, le contact de sa peau nue et de ses poils contre mon dos était d'une douceur inexprimable. Je sentais la raideur de son sexe dans le bas de mon dos, ce qui me rassurait. Entièrement nu devant moi, dans la splendeur de son corps mûr, viril, musclé et poilu, le sexe dressé, le chef m'a dit : « Jérôme, aujourd'hui tu deviens l'un d'entre nous. Fais-nous confiance, mais si tu as mal, que tu veux faire une pause ou t'arrêter, dis-le nous. Ce serait dommage, mais personne ne t'en voudra. Pose tes mains sur mes épaules. » Je me suis exécuté, la chaleur, la moiteur et la douceur de sa peau nue me procuraient une sensation de bien-être et de détente.

J'avais les fesses posées juste au bord de la table, le chef a approché sa main de mon entrejambe et a commencé à me caresser les bourses, le périnée, puis l'anus. Jusque-là, je n'étais pas vraiment en érection, mais ce geste m'en a immédiatement déclenché une. Voyant cela, le chef a souri. Pendant ce temps, Samuel me caressait les épaules, les bras et la poitrine. Il avait collé son front sur l'arrière de mon crâne et je sentais son souffle chaud sur ma nuque et le haut de mon dos. Francis, puisqu'il faut bien l'appeler ainsi, m’a alors massé le périnée et l'anus avec un mélange de douceur et de fermeté qui n'a fait que renforcer mon érection. Par réflexe, j'ai voulu saisir mon sexe, mais Francis m'a dit : « Pas encore. Chaque chose en son temps. Laisse-moi faire. » Je me suis donc entièrement abandonné aux quatre mains de mes initiateurs. Francis avait à présent enduit ses doigts de gel et a commencé à m’en introduire un dans l’anus. Sans qu’il le touche, son sexe restait dressé, bandé, il oscillait parfois avec une pulsation. A mesure que son érection s’intensifiait, son gland se dégageait progressivement du prépuce. Peu à peu, la tête d’une couleur intense se dévoilait, gorgée de vigueur, la peau satinée émergeait du prépuce qui se retroussait sous la poussée du membre. C'est alors que les caresses de Samuel se sont dirigées vers mes tétons. C'était arrivé une ou deux fois que des filles me les caressent ou me les lèchent, ça ne m'avait pas fait grand-chose. Mais là, le contact des doigts de Samuel a déclenché un frisson dans tout mon corps. Je n'ai pu réprimer un grognement de plaisir.

Francis a alors pénétré avec plus d'insistance dans mon cul, introduisant un deuxième doigt et commençant à faire des mouvements circulaires, qui à la fois me faisaient un peu mal et me procuraient une sensation de chaleur absolument incroyable. Ma nuque reposait maintenant sur l'épaule de Samuel, dont le menton était posé sur mon épaule. Nous étions joue contre joue, je sentais le contact un peu rêche de sa barbe de fin de journée qui contrastait avec la douceur de ses caresses sur mon torse. Mes mains se promenaient maintenant sur les bras et les cuisses musclées de Samuel, la douceur de ses poils était extraordinaire. Mon sexe commençait à palpiter et à mouiller, tandis que Francis avait amorcé des allers-retours avec ses doigts dans mon cul. Je comprenais peu à peu qu’il me massait la prostate de l’intérieur et une chaleur douce et intense envahissait mon bas-ventre, mon sexe et le haut de mes cuisses. Une goutte avait tout d’abord perlé du bout du pénis du chef, puis une deuxième l’avait fait dégouliner le long du membre, et tout son gland était maintenant tout luisant de mouille. Samuel continuait ses caresses et moi les miennes, c'est alors que Francis a retiré ses doigts et déclaré « tu es prêt ». Je ne savais pas si c'était une question ou une affirmation, toujours est-il qu'il a pris position entre mes jambes et, tandis que Samuel me faisait pencher un peu plus vers l'arrière, il a commencé à introduire son sexe raide et mouillé dans mon trou. Une ou deux fois, une fille avec qui je couchais m'avait un peu caressé ou doigté l’anus, mais cette sensation était entièrement nouvelle. J'avais tellement confiance, j'étais tellement détendu et j'en avais tellement envie que je n'ai ressenti aucune douleur quand Francis m'a pénétré de plus en plus profond.

C'étaient à présent les épaules de Francis, ses bras et son torse aussi musclé que velu que je caressais. Les poils qui lui couvraient la poitrine lui remontaient jusque dans le cou et sur les épaules, soulignant les contours de ses muscles fermes, sans rien enlever à la douceur de sa peau. Je crois que j'étais déjà dans un état second, mais j'avais une conscience très aiguë de toutes mes sensations, le sexe de Francis dans mes profondeurs, le souffle et les caresses de Samuel sur mon corps, le contact de la peau, des muscles et des poils de l'un et de l'autre sous mes doigts. « C'est bien », a prononcé Francis juste avant d'entamer de lents et fermes mouvements de va-et-vient avec son bassin. Tous les muscles de son torse étaient en action, c'était magnifique. J'avais l'impression que toutes mes entrailles étaient en effervescence. Toute ma peau et tout mon corps vibraient sous les caresses de Samuel. Celui-ci s'est alors mis à me lécher le cou et à me caresser les aisselles avec les pouces en même temps que le bout de ses autres doigts excitait mes tétons. Je gémissais de plaisir et d'abandon.

Au bout de quelques minutes, la veine du front et celle du cou puissant de Francis se sont mises à gonfler et à palpiter, il a donné quelques grands coups dans mon cul en grognant, est resté encore quelques instants puis a retiré son sexe enduit de sperme. « Voilà, tu es à présent l'un des nôtres. Au tour de Samuel. » Tout en continuant à m'embrasser, me lécher et me caresser, celui-ci est descendu de la table, ils m'ont allongé en glissant quelques coussins sous mon dos, Samuel a présenté son sexe, plus gros encore que celui du chef, devant mon orifice, qui était déjà bien dilaté, et a commencé à me pénétrer. Sa vigueur juvénile, le volume et la tonicité de sa musculature étaient magnifiques. Mes mains couraient du torse poilu de Samuel à celui de Francis, qui a commencé à caresser tout mon corps, mes bras, mes jambes, ma tête, mon torse. Alors, Francis s'est enfin saisi de mon sexe. J'aurais pu jouir instantanément, surtout que je ne contrôlais strictement rien, mais heureusement ça n'a pas été le cas.

Tandis que Samuel me pilonnait vigoureusement, j'étais quasi hypnotisé par le pendentif et la chaine en or qui s'agitaient et scintillaient au milieu des poils du haut de son torse. Ses tétons étaient du même rose que l’extrémité de son sexe et contrastaient magnifiquement avec le hâle de la peau et la noirceur des poils de son torse. Francis s’est alors penché sur moi pour prendre mon sexe en bouche. La caresse des poils de son torse sur mon ventre était divine, j'ai commencé à caresser sa fourrure à pleines mains, mes doigts se perdaient dans l'épaisseur des poils, je sentais leur texture souple et ferme qui me chatouillait la paume de la main. La sueur ruisselait du front, du cou et des aisselles de Samuel. Je contemplais son sublime torse poilu en action tandis qu'il me sodomisait. Quand il a augmenté la puissance, qu'il s'est mis à gémir et qu'il a joui en moi, j'ai senti la sève monter dans mon sexe et j'ai lâché tout mon sperme dans la bouche de Francis. Tandis que Samuel se retirait de moi, Francis m'a embrassé sur la bouche en me dispensant une partie de mon propre sperme, puis il a fait de même avec Samuel, qui s'est ensuite penché vers moi avec un sourire radieux pour me faire goûter à son tour ma propre semence.

Nous sommes alors restés serrés les uns contre les autres pendant plusieurs minutes – chaleur des corps, moiteur des peaux, fermeté des muscles, douceur des poils. Je ne voulais pas que ça s'arrête. « C'est bien, combattants, a alors déclaré le chef. À la semaine prochaine. »

Gill

gillym9@yahoo.com

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