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Chapitre -09 : Explications
- " Oui Evan, c'est moi, Gaël ! "
Le choc ! Instantanément, toutes les images de Gaël pendu et de son enterrement me sont revenues en pleine face ! Ce n'est pas possible !
- " Je n'y crois pas, je t'ai trouvé pendu dans ton grenier ! Nous avons été à ton enterrement ! J'ai vu ton cercueil descendre dans le tombaux !!
- "Je n'y comprends plus rien, moi ! J'me fais un verre !
- "Oui tien, moi aussi ! Mais Gaël, explique-toi parce que là, on est barré !'
Gaël commença son histoire.
- "Vous ne connaissez pas tout de moi en fait ! J'avais un frère jumeau qui avait été placé chez mes grands-parents d'Allemagne à sa naissance. Mes parents en ce temps-là ne pouvaient élever des jumeaux. C'est donc mes grands-parents qui ont élevé mon frère Tritan. Comme ils étaient honteux de procéder de la sorte, ils ont préféré ne rien dire à personne et c'est devenu un secret de famille. Sauf que ce soir-là, quand je suis rentré chez moi après notre discutions Quentin, mon frère était chez moi entrain de m'attendre. J'étais très surpris de le voir là et m'expliqua qu'il ne pouvait plus vivre caché et qu'il voulait reprendre sa place qu'il lui était du, c'est-à-dire avec moi. On sait disputer très fort, surtout au moment où je lui ai expliqué que j'étais amoureux d'un homme et sur sa colère j'ai préféré partir faire un tour pour me calmer. Quand je suis revenu quelques heures plus tard, j'avais trouvé une lettre m'expliquant qu'il ne pouvait plus subir tout ça et préférais en finir avec la vie. C'est là que j'ai entendu du bruit dans le grenier. Quand je suis arrivé, il était trop tard ! De peur, j'ai pris la lettre, lavé nos verres et suis parti avec sa voiture. D'abord ne sachant pas où aller, et pour finir chez mes grands parents que je n'avais plus vus depuis... Très longtemps. Je n'ai pas eu le courage de dire quoi que ce soit et j'ai tout simplement pris la place de Tristan, me laissant mort pour les autres. Voilà, vous savez tout, mais ne m'appelez plus Gaël ! Je suis Tristant !'
Tout s'éclaira dans ma tête, j'étais resté sur le cul ! Une histoire de dingue ! Quentin avait la bouche ouverte, un poisson hors de l'eau.
- "Évidement, comme vous êtes parti sans laisser trop d'informations autour de vous, j'ai eu beaucoup de mal à vous retrouver, surtout qu'il ne fallait pas que l'on me reconnaisse non plus ! Mais via via via, me voilà avec vous ! J'espère que vous me pardonnerez et que si c'est bon pour vous, de pouvoir rester quelque temps ici, avec vous ?'
Je n'arrivais pas à me remettre. Nous étions assis là, autour de la table, avec Gaël, heuh Tristan, là, en juste en face de moi !
- "Et bien... Que dire ? Il me faudra du temps pour m'en remettre. J'ai été cassé après ton enterrement, enfin, celui de ton frère, oh merde, c'est trop compliqué ! Bref, évidemment que je voudrais que tu restes avec nous ! Qu'en penses-tu Quentin ?
- "Moi je voudrais juste savoir un truc Gaël, pourquoi, maintenant ? Pourquoi avec nous ? Es-tu toujours amoureux d'Evan ?
- "D'abord, comme je l'ai expliqué, j'ai eu du mal à vous retrouver c'est sur ! Et puis, nous nous connaissons depuis très longtemps. Ce n'était pas ma vie là, chez mes grands-parents, ce n'était pas moi et ça ne le sera plus jamais. Donc, la seule alternative était de quitter l'Europe, de vous retrouvez et de reprendre un semblant de vie.'
- "Tu n'as pas répondu à toute ma question Tristant !'
- "Et pour ce qui est de mes sentiments, oui, je n'ai pas arrêté une seule minute de tout ce temps à penser à Evan, mais à toi aussi Quentin ! Je ne peux pas oublier ce que nous avons vécu juste avant ma mort, enfin pseudo mort...'
- "C'est plus clair maintenant !'
Quentin avait l'air de se détendre un peu. Moi, j'étais tout retourné de cette révélation. Évidement que je n'avais pas oublié ce fameux soir ! D'ailleurs, rien que d'y repenser, je sentais une excitation me monter. Je commençais même à bander, chose que Quentin avait tout de suite remarquée et me lança un regard qui en disait long.
- "OK, tout cela étant dit Gaël, heu Tristan, je n'oublierais jamais non plus cette soirée.
Tout en disant cela, Tristan (Je vais arrêter avec Gaël, car je vais finir par m'y perde...) se mit debout. J'ai pu voir que lui aussi, à travers son jeans un peu trop moulant était largement en train de bander comme un âne. Il enleva sa veste, son t-shirt. En tout cas, il n'avait rien perdu de son physique...
- "Heu Tristan, qu'est-ce...' Demanda Quentin bouche bé...
Evanaddison
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