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Ville spatiale

5 | TOUT DROIT VERS LES ETOILES

Chapitre-1

Le voyage jusqu’à notre base Noé, a été assez éprouvant. Le décollage à bord des mégas fusées, était tout aussi impressionnant notamment pour les enfants.
Nous sommes enfin arrivés depuis quelques jours, et avons commencé à nous installer dans nos quartiers.
Nous bénéficions chacun d’un appartement voisin, une pièce à vivre et à manger, et deux petites chambrées. Les placards sont rares, mais nos bagages étaient légers. Essentiellement des sous-vêtements, des tenues spéciales, uniformes, nous ont été distribuées à notre arrivée. On s’imaginerait facilement être dans une série de science fiction.
Boris et Moussa, ont la chance eux aussi de s’être vus attribués un appartement identique, face aux deux nôtres. Ils veillent ainsi avec attention sur le suivi de l’ensemble de la colonie Française et gèrent et nous rapportent l’ensemble des besoins de nos compatriotes.
Dans un même temps, ils ont à charge de nous assister et nous représenter, en assurant une présence quasi permanente d’un des deux, dans la salle de commandement
Mon grand bureau est au pont inférieur, attenant à l’ensemble du complexe des cultures agricoles et de production alimentaire. Le bureau de Mon Bruce est lui aussi voisin du mien. Une partie de notre lieu de travail a été réservée en petite chambre. Nous pouvons ainsi trainer au travail et nous accorder des petites pauses réparatrices.
Nos relations avec le commandant semblent au fil des jours, devenir de plus en plus conflictuelles. Il s’agit d’un homme de petite taille, très maniéré et agité. Son aide de camp Steve, ne le quitte pas d’un pouce et est animé quelquefois, de quelques regards pervers envers les beaux jeune hommes qui gravitent autour de l’équipe.
C’est le 12 mars 2044, que notre vaisseau enclenche les moteurs, pour nous propulser dans l’univers. Notre arche s’élance dans le grand vide sidéral à 23h00 tapantes.
A l’intérieur, le ressenti du mouvement est quasi inexistant. Nous partons pour un voyage ou le temps est retenu, tant il est impossible d’estimer sa durée.
Chacun est maintenant à son poste de travail. Le centre sanitaire d’Helena, tourne déjà à plein régime, le mal de l’espace a gagné de nombreux spationautes en herbe.
Laura effectue avec Bruce un travail à mi-temps, et s’occupe des deux garçons le reste du temps.
Une petite vie bien pépère où les habitudes, s’installent au fil des jours.
Ce soir, et après une réunion de l’équipe Française d’encadrement dans mon bureau, nous prenons Bruce et moi le temps de savourer quelques shoots de notre alcool local.
J’avais pris soin de faire embarquer quelques alambics, et mon équipe fabrique un alcool à 50° pas désagréable du tout. Il a la robe caramel d’un rhum ambré et monte vite au cerveau. Nous l’avons surnommé le « Noésky ».
Nous en sommes maintenant au 5eme shoot. Notre seul vrai moment de détente depuis notre départ vers l’infini de l’univers.
Débordés depuis notre arrivée sur le vaisseau, nos rapports ont été réduits à quelques petits échanges de bisous. Le manque se fait sentir. Ce besoin de me blottir en sécurité contre mon géant est fort. L’envie de retrouver son sexe, les effluves de ses hormones, le gout de son corps, m’exacerbent maintenant en permanence. Le sentiment d’avoir oublié nos corps m’est douloureux.
Bruce, semble dans un état similaire. Le sixième shoot de « Noésky » crée toute la différence. Je m’approche de lui, ma main s’empare de son torse et glisse sur le tissu satiné de sa combinaison spatiale.
Je passe mes doigts sur ses tétons qui pointent fort au travers du tissus. Il m’attrape à bras le corps et me mange de sa bouche. Ses lèvres chaudes et humides se serrent aux miennes. Sa langue vient fouiller ma gorge et s’enchante de la redécouvrir. Ses mains entourent mon visage, le caressent, et se perdent dans ma chevelure.
Bruce se déchaine comme aux premiers jours. Il halète de plaisirs et de mots tendres qu’il me murmure à l’oreille. Dans la semi obscurité de mon bureau, mon amant me fait une véritable déclaration d’amour.
D’ici quelques instants nous allons être confrontés à la grande question du moment : Comment faire l’amour dans une navette spatiale ? De mémoire d’homme, la bagatelle n’a jamais été tenté dans un astronef, et nous voulons en être les pionniers.
Faire l’amour nécessite forcément pour nous de se déshabiller, et donc d’enlever nos chaussures magnétiques qui nous retiennent au sol. Sans chaussures c’est l’envol dans la cabine. Une certaine dextérité sera nécessaire, pour pouvoir nous autoriser la pénétration en plein vol.
Qu’importe, j’ai l’impression que le premier test est en cours. Bruce me pousse dans la petite chambre attenante.
« _ Mon amour, je vais t’attraper et t’enfiler au plafond », me lance Bruce d’un œil coquin et enthousiaste.
Nous faisons le choix de nous déshabiller face à face. Nos combinaisons sont descendues jusqu’à nos chevilles. Nos chaussures toujours aux pieds, je m’avance nu vers Bruce. Mon sexe est droit, raide et tout humide du manque qu’il subit.
Mon bogoss est dans le même état. Son sexe est toujours plus énorme. Les veines qui le parcourent sont gonflées à l’extrême et palpitent. Les lois de l’apesanteur semblent avoir un effet bénéfique sur la taille de nos engins.
Toujours avec nos fameuses chaussures aux pieds, je m’abaisse vers mon doudou préféré. Ma main saisit son phallus qui semble me regarder et m’implorer. Ma bouche y pose de petits bisous, et mon nez passe sur le gland difforme et s’empli de son délicat parfum d’homme.
Je suis aux anges, du moins pas loin. Bruce pousse son sexe entre mes lèvres et s’enfonce sans retenu jusqu’au fond de ma gorge. Je pompe dans ce morceau de bonheur. Ma langue vrille autour du gland, et caresse les « grosses veines de l’espace ».
C’est bon, revigorant d’être enfin réunis par ce bout de chair chaud et doux . Je tiens ses couilles que je presse de mes deux mains. Bruce se lance dans des bruits de délectation. Mon gros chat ronronne et en profite pour retenir ma tête et la forcer à engloutir le maximum de son monstre gluant.
Je me relève et tente de ralentir le moment. Bruce me serre à nouveau fort contre lui. De ses mains il entoure et caresse mon dos, descendant jusqu’à mes fesses bien rondes et soyeuses. Il s’emploie à les presser avec passion. Il transmet les ondes de ses envies dans ses mouvements fébriles.
C’est là que nous nous regardons et d’un clin d’œil il me dit :
« _ On enlève nos chaussures mon cœur ? ».
Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous tirons ce qu’il reste de nos combinaisons vers le bas, et nos chaussures tombent de nos pieds.
Moment de frissons, nous nous accrochons tous les deux ensembles et comme propulsés, nos corps s’envolent légèrement. Mes mains serrées aux siennes, nos jambes se mettent à l’horizontal et nos sexes s’éloignent et regardent tous deux vers le bas. Il va falloir user de ruse pour les faire se rejoindre à nouveau.
Bruce me lâche, mais parviens à me rattraper de dos par les deux fesses. Nous rions de bon cœur. Nos couilles plus libres dans leurs sachets de chair, remontent quelquefois au-dessus de nos sexes.
Mais mon Bruce est chaud. Le manque n’est pas son truc. Il me lève au-dessus de lui, d’une seule main toujours sur mes fesses, il passe sous moi comme un nageur, et viens poser son beau visage entre mes deux lobes. Sa langue s’agite, et me fait bien autant d’effet que sur terre.
Pendant cette pénétration linguale, sa salive s’échappe de sa bouche, en fines gouttelettes qui voyagent autour de nous. Bruce s’enfonce au plus profond de mon boyau. Sa langue tourne et vient titiller mont point p.
Mon sexe, perd lui aussi son précum à travers la chambre.
Quand Bruce se relève et me ramène vers lui, c’est pour se serrer contre mon petit cul. Ses mains me caressent les tétons, et viennent comprimer mon abdomen. Nous tentons une envolée, mais trop tard, Bruce a glissé son monstre dans ma raie. Il me projette et me plaque contre le mur, le plafond fini par me bloquer à sa merci. Je m’accroche aux barres de maintien posées tout le long du mur, et reviens à sa hauteur.
Je sens alors de nouvelles sensations. Mon anus est comme dilaté naturellement. De la mouille abondante s’en échappe et s’envole aussi. Mon trou s’ouvre alors naturellement et le sexe de mon homme, s’enfile sans douleur en un seul coup. Ses couilles freinent la pénétration et il me sert fort contre lui.
Pendant que sa langue lèche mon dos et que ses ongles s’enfoncent dans ma bouée abdominale, Bruce commence à se déchainer et m’assène une série de coups brutaux que je sens taper au plus profond de moi. La douleur ne semble toujours pas exister en apesanteur, et si mes sphincters se ramollissent dans cette ambiance, ce n’est pas le cas de nos deux sexes.
Ses mouvements brutaux ont pour seule conséquences d’augmenter la pression ressentie sur ma prostate. Elle aussi est à son maximum, gonflée par la liberté de son poids disparu. Chaque passage de son gland qu’il fait remonter au bord de mes sphincters, décuple mon envie de jouir. Mon cul est de plus en plus chaud, et je me renfonce à chaque fois plus violemment
Je le sens lui aussi bien décider à se libérer de son orgasme. Il me murmure à l’oreille qu’il veut que nous venions ensemble. Il sent ma machine s’emballer seule, mes sphincters commencent à se resserrer dans de terribles contractions, je crie à la Lune et à Saturne que nous survolons. Je ne contrôle plus rien.
Mais lui vient le premier et soudain Il me crie « _Je te fais un bébé mon amour ». Et dans un torrent de jets chauds qu’il déverse en moi, il hurle d’un cri jusqu’alors inconnu. Nous risquons certainement des jumeaux ou triplés de cette saillie féroce. Il jouit de toutes ses forces et me maintient en mordant cruellement ma nuque.
Son sexe gonflé toujours dans mon boyau, je jouis à mon tour sans mes mains. Nos corps se renversent légèrement et un verre de foutre crémeux s’échappe de mon pénis. Comme un lasso qui se déroule, il grimpe au plus haut et commence à tournicoter sans jamais vouloir retomber. Bruce et moi nous envolons bouches ouvertes, et tentons amusés une récupération du précieux liquide.
Ainsi libéré du pieu de mon homme, c’est aussi de mon trou dilaté que s’échappe des filets bien blancs et crémeux. Pendant plusieurs minutes, nous nous employons à récupérer tout ce jus qui commence à se mélanger. Le jeu nous amuse, et nous fait rejoindre nos bouches qui se partagent tout le liquide amassé.
Le partage est vorace et enivrant, car en manque de nous et de nos échanges. Bruce me reprend fort dans ses bras. Il me dit des je t’aime, qu’il traversera l’univers pour moi, qu’il a toujours plus besoin de moi. Mon cœur bat fort. Nos queues se frôlent et se battent de bonheur, à nouveau dures, les glands bien dilatés à l’extrême.
Nous décidons alors d’un 69 périlleux. Nous sommes quasiment en boule à nous déplacer dans toute la pièce. Ma langue s’est emparée de son gland, et l’aspire aussi fort qu’il me le fait. Du précum abondant se décharge à chaque lapée. Son liquide est savoureux et mon géant s’attache à parfaire lui aussi sa fellation.
Il me lèche goulument la hampe, et titille mon frein frénétiquement.
Mais le fluide visqueux est soudain remplacé par quelques jets plus liquides et plus chauds. Ils sont maintenant abondants et l’urine de mon Bruce, vient donner plus de saveur encore à cet épisode. Il me lâche ses jets par intermittence et m’accorde le temps d’un plaisir gourmand. Il sait où réside ma faiblesse et mon plaisir.
Quand les écoulements s’arrêtent, c’est pour s’élancer dans un pilonnage rapide de ma bouche et de ma gorge. Il s’enfonce toujours plus profond, tout en maintenant la fellation qu’il m’accorde, sa langue accrochée à mon gland qu’il aspire et léchouille.
Le traitement est brutal et efficace. L’orgasme est synchro, nos couilles se vident dans nos bouches. Tout le liquide est avalé. Nos lèvres, se retrouvent à nouveau et mon homme m’embrasse avec passion.
Nous parvenons à rattraper les accroches du lit et nous fixons au matelas en chien de fusil. Bruce m’enveloppe de ses bras de lutteur. Il sent le sexe, le sperme, l’homme. Nous nous endormons ainsi, avant de rentrer chacun chez soi.
Au diner que nous faisons tous ensemble chaque soir, je retrouverais mon Bruce et ma famille que j’aime si fort.
Notre vie dans les étoiles est passionnante. Il faudra parler de nos découvertes à Boris et Moussa.

Fabiodimelano

fabiodimelano@gmail.com

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