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Confiné chez mon Maître Cuir

5 | À fleur de peau

Les habitudes prises, le temps commença à passer vite. Notre relation se fit de plus en plus naturelle. En fait, comme nous ne pouvions pas passer notre temps à baiser, nous avions commencé à nous comporter comme un vrai couple, passant du temps dans les bras l’un de l’autre, discutant pendant longtemps, riant, profitant… Lorsque nous apprîmes que le confinement était rallongé, et que par ailleurs il pourrait de nouveau l’être, mon maître me demanda si je voulais en finir. Il admit que la durée n’était plus la même et que par conséquent ma déclaration avait été viciée… nous nous concertâmes et quand j’eus la certitude que lui voulait continuer, je lui déclarai que peu importait la durer du confinement, j’étais son soumis tout le long. À partir de là nous n’avions plus à nous soucier de la date, elle arriverait quand elle arriverait. Ce fut plus détendu à partir de là.

En revanche, il apparut vite que certaines choses demeuraient problématique. Ainsi, un jour du mois d’Avril, mon maître s’assit devant moi et posa sur la table une sorte de grand rouleau en tissus dans lequel étaient conservés…

– Des sabots de tondeuse ?

– Exactement ! J’en ai toute un assortiment avec plusieurs tailles !

– D’accord d’accord, mais pourquoi ?

– Eh bien Titus on ne peut plus compter sur le coiffeur, et nos cheveux poussent quand même alors en attendant il va falloir se les couper nous même.

Je le regardai quelque peu désarçonné. Avant d’avoir eu le temps de lui dire que je n’avais pas de CAP coiffure, il rit et me prit par la main pour m’emmener dans la salle de bain. Il commença par lui. Il s’assit sur un tabouret devant le miroir et me fit lui couper les cheveux. Ne sachant pas manier les ciseaux, nous nous contentâmes de la tondeuse et de ses différents sabots. Il me disait lesquels prendre et où tondre. Lorsque j’eus fini, le résultat ne fus pas glorieux bien que pas catastrophique non plus. Cependant, peu importait puisque nous avions bien ri.

Ensuite ce fut mon tour. Comme je m’y connaissait encore moins, et comme il était toujours supérieur à moi, ce fut lui qui choisit la longueur. Il commença par du soft, ne tondant pas très court. Il semblait savoir ce qu’il faisait et commença à me taper la discut’ comme un vrai coiffeur, ne regardant pas vraiment ce qu’il faisait, tapotant sa tondeuse sur le côté pour faire tomber des cheveux… C’est à ce moment là que ça dérapa.

Emporté par notre conversation, je ne fus pas vraiment interpellé par le drôle de bruit que j’entendis, similaire à du plastique qui tombe. Ce qui m’interpella fus le coup de tondeuse qui arriva juste après, beaucoup plus court que les autres. Mon maître était lui aussi emporté par la conversation et n’avait pas senti que le sabot de la tondeuse tombait. Il m’avait donc donné un coup de tondeuse sans sabot en plein milieu de ma tête. Il s’arrêta brusquement, horrifié par son œuvre. Pendant un bref instant nous étions tous les deux figés par ce qui venait de se passer. Je penchai ma tête en avant et aperçus dans le miroir le trou conséquent au centre de ma chevelure. Je regardai mon maître, il me regarda, puis nous éclatâmes de rire. C’était catastrophique mais comme chacun sait une catastrophe qui arrive à deux n’est plus un drame.

Il essaya de trouver une solution pour rattraper le coup, mais rapidement je dus me rendre à l’évidence, c’était irrattrapable. Alors je lui demandais de tout raser. Il le fit un peu dépité que l’on doive en arriver là. Néanmoins, à mesure qu’il me tondait, son regard changea, passant dans le concentré, le pensif puis celui qui a trouvé une idée.

Lorsqu’il eut finit, il m’enleva les derniers cheveux volant sur ma tête rasée puis me regarda dans les yeux, hochas les épaules puis dit d’un ton presque nonchalant :

– Tant qu’à faire d’être là…

Il me mouilla le crâne avec un gant puis m’appliqua sur toute sa surface de la mousse à raser. Il sortit alors un rasoir manuel 5 lames et entrepris de me raser encore la tête. Il fit ainsi l’intégralité puis me remouilla la tête avant de la sécher.

– Et voilàà ! Tout lisse! Un vrai skinhead mon Titus ! Haha !

En effet on aurait dit un skinhead. Mon crâne n’était plus rasé, il était chauve. On ne voyait plus le moindre cheveu. Et quand je passai ma main dessus, c’était effectivement lisse.

Cela sembla exciter mon maître qui m’embrassa le crâne et frotta sa bosse dans mon dos. Il me fit me relever puis me roula une pelle. Nous nous enlaçâmes, nos langues se mélangeant dans nos bouches. Il passa sa main sur mon crâne chauve pour me caresser. Ce fut une sensation des plus étrange, comme l’impression d’être nu mais pas vraiment. Il me prit ensuite par les couilles et me massa le paquet. Enfin il me tira hors de la pièce et m’emmena vers ce qui était ma salle préférée : le dressing.

Il me fit enlever mon pantalon, chemise et jockstraps en cuir puis fouilla dans son armoire. Il sortit quatre bracelets en cuir dont deux pour chevilles ; Un boxer en cuir magnifique que je m’empressai de refiler ; un harnais en cuir ; un collier épais en cuir et finalement une cagoule en cuir noir.

Je n’avais jamais mis de cagoule avant, mais cela m’excitait. Il présenta l’ouverture devant mon visage que je penchai alors pour présenter mon crâne luisant. Il m’enfila la cagoule, la plaça bien devant mes orifices puis la ferma.

Porter une cagoule me chauffa la teub. J’eus la sensation de devenir quelqu’un d’autre, quelque chose d’autre. Il me prit par le cou, m’embrassa puis me pris par la main pour m’emmener vers sa chambre. Là, il revêtit le lit de son pardessus en cuir puis, lorsque se fut fait, me poussa dessus. Il s’approcha de moi, monta sur le lit et à quatre pattes rejoignit ma hauteur. Il m’embrassa alors avec fougue en m’attrapant par le harnais. J’imagine ce que cela pouvait faire de m’embrasser ainsi alors que j’étais cagoulé en cuir. Encore une fois il devait ressentir mon cuir intensément. Savoir cela m’excita davantage. Il continua à m’embrasser, à me lécher en me tenant par le crâne. La cagoule posée à même ma peau chauve me faisait ressentir ses doigts sur ma tête, comme si finalement je ne portais même pas de cagoule, ou qu’au contraire elle faisait partie de moi. Il finit par se relever et à s’approcher encore plus. Il positionna son bassin devant ma tête de façon à ce que mon visage soit au niveau de la braguette de son pantalon en cuir. Il appuya sur mon crâne pour coller ma face à sa bosse. Je la sentais à travers son pantalon, je sentais sa bite chaude dont la difformité actuelle appuyait sur mon visage. J’en eus envie. Je commençais à en être accros, sentir sa forme sous ce cuir m’excita hautement et je ne pus plus attendre pour la recevoir. Mon maître cependant n’était pas pressé et il me fit d’abord lécher son cuir. Je ne m’en plaignis pas cependant parce que c’était tout aussi jouissif. Enfin il ouvrit son pantalon puis fit sortir sa queue. Je me jetai dessus, la faisant pénétrer dans ma bouche profondément puis commençant à la sucer avec avidité.

– Haha mon Titus était impatient de retrouver son jouet !

– Hmmm mmm ch’est hon !

– Haha alors vas-y… suce bien ma bite !

Je m’y appliquait de bonne volonté. J’adorais sa bite. J’adorai la sentir en moi, dans mon cul ou dans ma bouche. Elle était ma friandise mais jamais passée de goût. Mon maître semblait lui aussi profiter du moment, les yeux fermés, la tête légèrement relevée, les mains posées sur la cagoule mais n’imprimant aucun rythme afin que je sois maître de ma fellation. Parfois il ponctuait la séance de petites remarques à mi voix : « C’est bien Titus », « Vas-y bouffe la », « Vas-y Titus je sais que tu aimes ça ». Cela dura une petite dizaine de minute après laquelle il me fit me retirer, m’embrassa goulûment puis me retourna. Je me positionnai à quatre pattes en présentant mon cul et en cambrant mon dos comme une chienne. Il déposa un baiser sur mon boxer en cuir puis l’abaissa légèrement pour mettre au jour mon trou. Il se pencha et commença à lécher mon ouverture. Un frisson me parcourut l’échine et je poussai un soupir de plaisir. Il mouilla un peu mon entrée mais rapidement se redressa pour présenter sa queue. Il me tint la taille puis s’enfonça en moi. Je poussai un gémissement de douleur tandis que celle ci commençait déjà à être remplacée par du plaisir. Il fit des mouvements de va et vient, faisant coulisser son membre dans mon tube jusqu’à ma prostate. Je pouvais tout ressentir à l’intérieur de moi. Je fermai les yeux et m’abandonnai au plaisir. Mes gémissements n’avaient plus rien de douloureux désormais, tout était plaisir. Il n’y avait que le bonheur d’être enculé, de sentir mon maître à l’intérieur de moi qui me pilonnait. Son membre épais coulissant dans mes muqueuses.

– Oh ouiii maître c’est si bon !

– Hmmm Ouais Titus t’aimes ça hein ?

– Oh ouii !!

Il m’encula ainsi longtemps faisant varier la cadence. Vint un moment, il sortit puis s’allongea sur le lit. Il m’attrapa et me retourna pour que je m’allonge sur lui, sur le dos. Il me souleva le corps et représenta sa bite devant mon trou qu’il pénétra ainsi. Il était allongé sous moi et faisait entrer et sortir sa queue dans mon cul.

Nous changeâmes plusieurs fois de positions en fonction de ses envies. Il m’encula encore et encore sans qu’aucun de nous ne se fatigue. Il m’attrapait par le harnais ou le collier, me dominait de sa carrure et de sa volonté. Notre partie de jambe en l’air dura un long moment avant que nous ne ralentissions le rythme pour tout à fait le finir. Nous nous reposâmes un instant dans les bras l’un de l’autre.

– Tu me baises si bien Maître. J’adore vraiment.

– Toi aussi tu es impressionnant Titus. Ce que je vis avec toi est unique.

C’était souvent comme cela que terminaient nos baises : nous nous enlacions et faisions part à l’autre de notre ressentiment, toujours positif. Peu importe la force de la séance, la fin était toujours douce, toujours très agréable. Il était comme ça mon maître, doux et agréable même en étant dominant. J’adorais ça. Il me comblait de bonheur et je savais qu’avec moi lui aussi était très heureux.

Nous nous relevâmes puis sortîmes de la pièce. Il retourna à ses occupations et moi je retournai dans le dressing pour me changer. Je décidai cependant de modifier légèrement ma tenue pour aujourd’hui. Ainsi je gardai le boxer en cuir et les bracelets aux poignets avant de remettre le pantalon et la chemise en cuir. Je me regardai dans le miroir. Je m’aperçus alors que j’avais oublié de retirer la cagoule. Cela m’amusa, comme si je l’avais intégrée à moi. Je la retirai tout de même et me regardai. Avec les bracelets, ma tenue était encore mieux. Cela faisait tout de même bizarre d’être chauve mais en attendant que ça repousse, il fallait s’y habituer. Décidément ce confinement aura été impactant. Je me demandai si mon moi du passé m’aurait reconnu en me voyant aujourd’hui sans cheveux et revêtu de cuir saillant. Je réfléchis un instant, m’observai sous toutes les coutures. Je me préférais maintenant qu’avant, c’était certain.

Mon maître entra soudainement dans la pièce.

– Mais qu’est ce que tu fais depuis tout ce temps ?

Il me vit devant le miroir et sourit. Il s’approcha de moi. Il se plaça derrière moi et m’embrassa le crâne.

– Mais oui tu es beau. Tu es mon Titus.

Je souris, lui aussi. Oui je me préférais ainsi, dans cette tenue, dans ces bras. Je respirai un bon coup, humant les odeurs de cuir émanant dans la pièce mais aussi son odeur à lui. Sans doute celle que je préférais.

Nabe

nabe.divers@gmail.com

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