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Chapitre-7 | Lucien, Ludo, Gaëtan.
Monsieur le Comte Hubert a bien une idée derrière la tête en venant s'isoler dans cette belle Sologne. Il n'en a parlé à personne, même Arcadie qui avait compris qu'il se tramait quelque chose et qui avait fait son câlin pour essayer d'en savoir plus, n'avait rien obtenu.
Mais en fait ils s'en fichaient tous. Ils avaient la belle vie avec monsieur le Comte, il suffisait qu'ils demandent quelque chose et ils l'obtenaient. Hubert aime baiser, aime faire l'amour avec tous ces jeunes qui lui rendent bien. Jamais il n'en a forcé un à faire ce qu'ils ne voulaient pas, mais ils faisaient tout ce qu'ils avaient envie dans ses bras et ne s'offusquaient pas que monsieur le Comte leur en fasse autant!
Ce matin là au petit déjeuner, servi par Germaine la patronne, ils ont reçu pour la première fois leurs instructions. Arcadie devait parler avec Lucien le pisciniste et dire s'il aimait les mecs. Après qu'il aura parlé avec Ludo pour savoir ce qu'il voulait lui dire de si secret en tête à tête, il demande à Samy, de le prendre sous sa coupe. Lui et Seong-jin recevront Gaëtan pour l'ameublement.
-en gros dit Samy, faut que je nique le blond ?
-t'es pas obligé, mais j'ai bien vu que c'est toi qu'il regardait le plus, alors tu nous diras après ce qu'il vaut le garçon!
-bien chef! dit Samy.
A 9 heures ils arrivaient au manoir, l'entreprise de piscines était déjà au travail.
Hubert et Arcadie sont allés voir les travaux, Lucien s'est fait un plaisir de venir à leurs rencontres quand il a vu qu'il y avait Arcadie.
Il leur a expliqué ce qu'ils allaient faire et sûrement qu'en début d'après-midi l'eau commencerait à couler pour la remplir.
Un bruit de mobylette se fait entendre et l'arrivée de Ludo, qui vient tout sourire en direction d'Hubert en retirant son casque.
-Ludo, ben qu'est ce que tu fais là ? demande Lucien en le fixant.
Hubert voit bien qu'il est gêné le beau Ludo.
-je lui ai demandé de venir me voir pour des renseignements répond Hubert, bon Lucien je vous laisse avec Arcadie, je vais m'occuper de Ludo.
Le plus gêné était Lucien. Ce bel homme de 40 ans, brun, yeux marrons foncés, petite moustache n'osait pas regarder Arcadie directement.
C'est le beau sénégalais, tout sourire qui s'est mis à lui poser des questions sur son métier, l'installation des piscine etc... Et Lucien paraissait se détendre au fur et à mesure qu'ils discutaient.
-mais l'eau vient d'où pour remplir la piscine ? demande Arcadie.
-elle est dans la cave, hors gel et c'est de là que partent les tuyaux d'eau et du chauffage.
-c'est facile à utiliser ? demande Arcadie.
-oui faut juste vérifier les pressions.
-tu peux me montrer ? demande Arcadie en le prenant par la main.
Lucien blanchit un peu, se reprend et prend la direction du manoir pour descendre dans la cave, en sous-sol et aller dans un coin pas tellement éclairé, mais la lumière se fait et voilà Lucien lancé dans les explications. Arcadie suit avec intérêt et pose des questions ce qui semble ravir Lucien.
Ils se tutoient maintenant, rigolent, se sourient et Arcadie fait en sorte de le frôler, de le toucher, avant de se saisir de ses bras, de le tenir face à lui, et de son plus beau sourire vicieux lui demande :
-toi t'aimes les mecs et t'as jamais connu de sénégalais, hein Lucien ?
Il passe un peu par toutes les couleurs, avant de le fixer.
-t'as raison Arcadie, mais un vieux comme moi ne doit pas t'intéresser ?
-pourquoi ? demande Arcadie en se rapprochant encore plus de lui, il est presque de sa taille, si bien qu'il doit lever la tête pour continuer à le fixer. Arcadie avance sa tête et colle son nez sur le sien, prend les mains de Lucien et les met autour de sa taille.
Se sont des mains hésitantes, mais quand Arcadie poursuit :
-respire moi, sent l'odeur du sénégalais qui vient du bord de mer Lucien, toi tu sens le chlore je trouve dit-il en riant.
Les mains de Lucien glissent sur son dos et se referment sur lui, le collant à son torse en même temps que ses lèvres touchent les siennes et que les langues se rencontrent pour la première fois.
Ils sentent tous les deux que l'autre bande, les sexes sont raides, durs et prêts à faire toutes les folies!
Monsieur le Comte entraîne Ludo vers le fond du parc, ils vont s'asseoir sur un banc.
-comment va notre serveur bagagiste ce matin ? demande Hubert de son beau sourire.
-bien mieux quand je ne travaille pas avec Germaine, c'est une brave femme mais si elle pouvait me faire travailler nuit et jour elle le ferait et ce n'est pas avec elle que les compliments viennent.
-je suis désolé pour toi Ludo, mais qu'est ce que je peux faire ?
-me prendre à votre service, je sais faire pas mal de choses dans une maison, peindre, coller du papier, réparer des plinthes, voir le chauffage, m'occuper de la piscine et même faire à manger et servir à table.
-mais alors dit Hubert en rigolant, faut que je renvois tous les autres mais tu vas travailler encore plus que chez Germaine.
-non monsieur le Comte, c'est pas ça que je voulais dire, il ne faut renvoyer personne, je suis certain que vous n'en avez pas envie de toute façon!
-tu as raison et j'aimerais accéder à ta demande Ludo, mais il faut que tu saches que nous sommes un groupe à part tous les quatre.
-oui vous êtes tous gays!
-et ça ne te dérange pas ?
-non dit Ludo en le fixant, moi aussi.
-et j'ai institué des règles Ludo, lorsque nous sommes entre nous, on vit nus totalement, tous!
-mais ils doivent bander tous! dit Ludo les yeux écarquillés.
-ça c'est sûr mais c'est le plaisir de voir tout le temps de beaux mecs et on baise quand on veut, avec qui on veut, il n'y a aucune jalousie!
-vous n'avez pas de préférences ? demande Ludo en regardant ses beaux yeux verts.
-si bien sûr, je les aime tous Ludo, comme toi je t'aimerais si tu acceptes toutes ces conditions!
-j'accepte monsieur le Comte, avec un plaisir que vous ne pouvez imaginer! Je dois commencer quand ?
-quand aimerais tu ?
-le plus vite possible, j'en ai tellement marre de travailler là-bas.
Hubert réfléchit, sa main vient caresser la joue imberbe du blond aux yeux bleus. Il a hâte de le mettre dans son lit celui-là et de le goûter des pieds à la tête!
-on ne doit emménager que dans un mois dit Hubert, tu tiendras jusque là ?
Ses yeux se remplissent de larmes, il ne dit rien et baisse la tête.
Hubert le prend dans ses bras, collant sa tête dans son cou.
-je vais prévenir Germaine qu'on ne mange pas chez elle ce midi, toi tu dois bien connaître un petit restau dans le coin ? Et après tu iras voir Germaine disant que l'on t'a offert du travail à Paris, et demain quand on rentre, tu viens avec nous!
Ludo se redresse, enveloppe le cou d'Hubert et l'embrasse sur la joue.
-je savais que je pouvais compter sur vous monsieur le Comte!
Hubert lui relève la tête :
-tu connais Lucien on dirait ?
-oui c'est un de mes amants dans le village.
-alors Ludo est un coquin ?
-oui monsieur le Comte.
-et t'en as beaucoup d'amants au village ?
-oh pas tant que ça.
Une voiture arrive devant le manoir.
-on en reparlera plus tard Ludo, va retrouver Samy et Seong-jin dans le manoir et dis leur que tu viens avec nous demain. Je dois recevoir monsieur qui arrive.
-mais c'est Gaëtan on dirait dit Ludo, cette fois en rougissant.
Hubert rigole.
-eh bien dis lui bonjour avant de retrouver Samy et Seong-jin.
L'homme qui s'avance vers eux, doit avoir à peine 30 ans, beau mec fin, élancé d'une démarche féline, le regard bleu qui regarde les gens en face, belle gueule aux cheveux châtains courts, vêtu négligemment mais avec élégance. Un dandy, c'est le terme qui vient à Hubert.
-Monsieur le Comte Hubert ? je suis Gaëtan, nous avons parlé au téléphone.
-bonjour Gaëtan, je vous présente Ludo.
-enchanté Ludo, dit Gaëtan en lui tendant la main comme s'ils ne se connaissaient pas!
Ludo en fait autant.
Bon point pense Hubert, il est discret ce garçon!
-je vais rejoindre Samy et Seong-jin, dit Ludo en partant.
-dit à Seong-jin que je n'ai pas besoin de lui maintenant si tu veux bien Ludo.
Ils s'installent sur le banc et Hubert lui explique ce qu'il désire. Gaëtan raconte son travail, comment il fait, ses fournisseurs. Selon les demandes de ses clients il se rend dans différents magasins, récupère tout ce qu'il désire et le moment venu il a une équipe de déménageurs qui installent tous les meubles.
-mais vous devez avoir des meubles déjà ?
-oui à Paris.
-vous les gardez ?
-bien sûr car je dois tout vider.
-il faudrait que je sache ce que vous avez déjà alors, vous pouvez me prendre des photos des pièces et des meubles ?
-vous ne venez jamais à Paris ?
-oh si dit Gaëtan, j'y ai même un appartement.
-eh bien la prochaine fois que vous venez je vous invite à la maison comme ça vous vous rendrez compte par vous même.
-oui merci, cela serait le mieux. Mais là il faudrait m'expliquer ce que vous désirez.
-eh bien allons faire la visite et vous me direz ce que vous pensez de mes envies.
Hubert trouvait ce jeune mec sympa, souriant, tactile car souvent sa main s'était posée sur la sienne, la serrant juste un peu comme pour dire "écoutez moi!".
Arcadie serrait contre lui Lucien pour son plus grand bonheur. Il allait le rendre fou pense Arcadie en le caressant partout, passe ses mains sous le marcel, touchant cette peau de quadra, sans graisse, lisse, chaude et douce pour entendre Lucien gémir.
Il lui retire le marcel, sa tête se penche sur la poitrine, de petits seins formés aux tétons proéminents qu'il se met à téter comme un nourrisson, arrachant de petits cris au pisciniste. Il lui tient les mains dans le dos et lui bouffe les tétons, coups de langue, lèche, aspire, mordille pour le sentir frissonner en poussant un long gémissement. Il ne cherche pas à échapper à la bouche d'Arcadie qui fait découvrir à sa langue le corps de Lucien.
La langue descend sur le torse, suit les poils, entre dans le nombril comme si elle voulait le percer.
Ses mains lâchent celles de Lucien pour s'attaquer au bleu de travail, juste un bouton à défaire pour voir le bleu glisser sur les jambes, laissant voir un caleçon bleu ciel avec un beau piquet de tente qui cherche à s'échapper.
Arcadie regarde Lucien de son air coquin et baisse le dit caleçon.
Bon Lucien n'aura pas le premier prix de grosseur ni de longueur, mais c'est une belle bite dans la normale, bien décalottée qui coule déjà.
Le poils du pubis est bien taillé, les couilles poilues pendent, Arcadie les prend d'une main comme s'il les soupesait et sa bouche se rapproche du gland. Lucien sursaute avant que les lèvres ne le touchent, mais c'est la langue qui enlève la mouille claire qui coule, et un nouveau gémissement se fait entendre!
Arcadie ne lui laisse pas le temps de respirer, il avale la queue entièrement, le gland arrive juste à sa luette et remplit quand même bien la bouche d'un homme homme, qu'est Arcadie!
Serrant les couilles, Arcadie se met à le sucer comme s'il n'avait pas eu de bite depuis une éternité et faut entendre les gémissements, les petits cris que peut pousser Lucien.
Ses mains viennent se poser sur sa tête, il marmonne qu'il va jouir, qu'il jouit!
La bite n'est pas importante, mais la jouissance oui. Les giclées se succèdent rapidement, comme si elles se poussaient l'une après l'autre, bien sûr qu'Arcadie ne gâche rien, c'est la loi chez monsieur le Comte, aucun sperme ne doit être perdu!
Les jambes de Lucien tremblent, il se retire de la bouche d'Arcadie, tombe à genoux devant lui et vient l'embrasser lui cherchant la langue pour la sucer, l'aspirer, comme s'il voulait récupérer son jus.
-putain mec! jamais on ne m'a sucé comme ça! T'es le plus doué que je connais! Tu veux me baiser ? j'ai jamais été baisé par un noir…
-ça tombe bien j'ai jamais baisé de pisciniste moi! dit Arcadie en riant.
Monsieur le Comte et Gaëtan avaient fini de visiter le rez-de-chaussée, Hubert expliquait les meubles qu'il avait déjà, et ce qu'il aimerait avoir en plus dans la grande salle à manger, voir également pour la grande cheminée, tous les accessoires etc... Gaëtan prenait des notes avec sérieux.
Hubert avait tendu l'oreille plusieurs fois, mais aucun bruit ne venait de la maison. Il se demandait où pouvait être les trois jeunes!
Ils montent au 1er, et nouvelles explications, nouvelles demandes de meubles, d'agencement. Toutes les pièces avaient été visitées toujours pas de jeunes.
Il restait le 2ème, ils montaient l'escalier quand un grand cri se fait entendre suivi de :
-oh putain que c'est bon! continue Samy!
Hubert avait reconnu la voix de Ludo, pas gêné il se tourne vers Gaëtan qui semblait bien avoir reconnu la voix également.
-faut bien que les jeunes s'amusent Gaëtan!
-oui balbutie Gaëtan.
-on va monter quand même, il semblerait que cela se termine! dit Hubert qui avait envie de rire.
Il continue de monter l'escalier, il entend les pas de Gaëtan le suivre. Il ouvre la porte donnant sur la grande salle de jeux et le spectacle est là!
Il savait qu'il pouvait faire confiance à ses jeunes!
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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